Et si le vin coulait chez nous en deux mille vingt

Hé bien OUI ! Ce sera le congrès des cousins,
Ces personnes vivant en Pays dits voisins.
Juste après le printemps, mais bien avant l’automne !
Pourquoi pas en été quand s’ouvre l’hexagone
Et qu’on peut y chiner dans bien des magasins.

Venez tous deux flâner sur de soyeux coussins
Aux bords de la piscine aux multiples bassins.
Vous en compterez trois ! Cela donc vous étonne ?
Hé bien OUI ! Ce sera !

Madame est au courant qu’arrivent deux poussins
Sans savoir si ces gens ont de vrais saints desseins.
A cela je réponds : « L’un d’eux est autochtone
Et l’autre paraît gai, pas du tout monotone.
Or s’il faut à présent qu’on fasse des dessins
Hé bien OUI ! Ce sera !





Ce message a été édité - le 27-12-2019 à 12:57 par Tonindulot

en attendant répons plus adéquat !

Bonjour Oxalys et Tonindulot !

Depuis que je suis sur le site, je vous lis sans oser le moindre commentaire.

C’est que, au regard de vos majestueux écrits, il me semblait que mes mots seraient fades.

A chaque chassé/croisé de vos poèmes, je m’émerveille.

Et puis, hier, à l’heure où j’ai eu un peu plus de temps qu’à l’accoutumée, j’ai tout lu depuis la première page.

J’ai été époustouflée par vos savoir faire et savoir dire.

A la fin de ma lecture, je me suis dit qu’il ne pouvait être mal céans de vous exprimer mon admiration, mon respect et mon plaisir pour cette merveilleuse poésie que vous nous offrez en partage.

Bien belle année à venir à vous, en attendant d’avoir le bonheur de vous lire à nouveau.

Merci Brune pour ce chaleureux commentaire.

Quand j'ai lancé cette correspondance j'avais bien en tête une certaine constance pour donner du corps à cette initiative.

Cette suite de rondeaux constitue un ensemble qui se construit sur des idées rebondissant sur tout nouvel indice inséré dans le contexte.

Je suis ravi de l'effet produit...
Nous ne sommes pas Sand et Musset mais avons l'honneur de nous interpeler de telle sorte.

Encore merci pour ce mot touchant.

A bientôt...

Foin de l’oisiveté

Foin de l’oisiveté, n’en faites pas un drame,
A lire vos échos de fierté je me pâme !
Pour cent sous de crayons j’ai fait l’acquisition,
Acheté un stock de cahiers à profusion
Et prendrai le prochain départ tout feu tout flamme.

Mais avant que ce match amical je n’entame,
Il me faut remercier de tout cœur une Dame
Et son gent compagnon pour leur invitation.
Foin de l’oisiveté !

J’ai prévenu le mien du projet qui se trame.
Il m’a dit simplement : « charge-toi du programme,
Avec joie je prends part à cette expédition,
Te servant de chauffeur attaché de mission !»
Depuis, pour tout gérer, j’ai repris le calame,
Foin de l’oisiveté !

Partons donc à l'aventure en voiture

Pour que soit le plaisir donnons-nous du bon temps
Car icelui s’en va sans rester trop longtemps.
Affrétez votre char pour partir en balade
Et donner à son terme une franche accolade.
Ici l’on sait biser sans fâcheux contretemps.

Si la saison convient deux bons impénitents
Vous joueront quelque scène en vrais intermittents.
Il faut toujours savoir donner en rigolade
Pour que le plaisir soit !

Bien sûr qu’en doux Quercy siègent des compétents
Pour servir de vrai guide et meubler les mi-temps.
Le carburant divin se boit en régalade
Et permet à la nuit de chanter sérénade.
Nous irons donc en cave atterrir entretemps
Pour que soit le plaisir !

Et vive l'an vingt...avec ses chocolats divins

De l’audace, encore de l’audace…

Ce n'est pas évident de traverser la France
Troublée par les grèves et départs en vacances !
Il convient de prévoir quelques arrêts-repos
Permettant d'arriver sémillant et dispos
Pour donner de soi-même une bonne apparence.

Car l‘on ne s’est fié, jusqu’ici, qu’à la chance
Offerte par le biais de la correspondance
Pour avoir de l’autre une idée… grosso-modo
Ce n’est pas évident !

D’ici là laissons-nous bercer par l’espérance
De trouver dans ses traits un brin de ressemblance
Avec le partenaire de nombreux duos
Imaginés avec enthousiasme et brio.
Tudieu, que je peine à calmer mon impatience,
Ce n’est pas évident !

Partir en Douce France sans traîner

Prendre sa Douche Franche au parfum de la grève
Surtout lorsque l’été offre son peu de trêve
Voilà qui ne doit plus effrayer l’estivant
Qui s’en va visiter le Quercy captivant !
Affrétez votre char puis vivez votre rêve.

Nul besoin de flipper lorsque le jour se lève !
Il faut partir confiant comme tout bon élève
Qui s’en va à l’école. Il part lors de l’avant
Prendre sa Douche Franche.

Voyant Charles traîner pour offrir sa relève
Le grand maître officiel se morfond mais il crève
Cet abcès fait de crainte empêchant le vivant
De se mettre en voiture au matin se levant.
Mais il faut bien avant que le jour ne s’achève
Prendre sa Douche Franche !

Je trouve ça beau et ça me chausse bien....c'est donc le pied...

Rigolo ! merci Tonin, j'adore Trenet....

compliments, renouvelés mais pas moins sincères !

Ça promet!

Alors là, ça promet, ce changement d’aire
Dans un lointain jardin, dit extraordinaire,
Equipé d’une douche et d’un bar à gogo
Dont l’hôte est tant gourmet que passionné cuistot.
A priori tout est là pour nous satisfaire !

Le programme amusant n’ayant rien pour déplaire,
N’oublions toutefois de discuter "affaires"
Pour signer un contrat d'écriture en duo.
Alors là, ça promet,

Car les comparses font preuve d’un caractère
Typique d’un rendez-vous lunaire/solaire :
L’un des deux est poète aimant les jeux de mots
L’autre n’y comprend rien mais trouve rigolo :
Dès que l’un reste coi, l’autre se désespère…
Alors là, ça promet !







Ce message a été édité - le 29-01-2020 à 23:08 par Oxalys

Le chausse pied me sied . Le ton est de pointure, l'écriture endiablée.
Quelle forme ! Quelle complicité !
J"aime aussi vous lire et avoue que cela sinon m'oblige me permets de bien articuler.
Merci donc à vous.

Quand le pâtre hébergeait en son home

Voyagez donc sans crainte en passant la frontière
Pour trouver en Quercy notre zone fruitière.
Vous verrez la Nature en fort amène abord
Souriant au passant qui fréquente son bord.
La gent, de plus ici, n’est point du tout altière.

Bien sûr le dit pays va sans rive côtière,
Mais il a ses cailloux pour utile matière.
La route est carrossable et conduit à bon port
Voyagez donc sans crainte !

Je prépare pour vous une fraîche litière
De fins mets mijotés, fromages de laitière,
Pour vous désaltérer des vins de réconfort.
M’occuper du caveau fut de tout temps mon fort !
Et je serai ganté pour ouvrir la portière,
Voyagez donc sans crainte !





Ce message a été édité - le 30-01-2020 à 23:04 par Tonindulot