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Posté à 11h14 le 20 Jan 21
Décidément cette correspondance ne correspond plus aux goûts du jour...
Oxalys insistons cependant, cet endroit est fait pour nous....
Cela constitue même un recueil qui pourra se vendre en témoignage de fertile convivialité...
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Posté à 11h15 le 20 Jan 21
Le commentaire précédent est un aphorisme pour temple de modestie...
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Posté à 13h40 le 20 Jan 21
On a déjà la correspondance en rondeaux, les sonnets sans retenue, il ne reste plus qu'à rajouter les villanelles et maillets...
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Posté à 19h57 le 20 Jan 21
A quand gent Dame ?
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Posté à 22h38 le 20 Jan 21
Voilà, voilà !
Hélas, ni villanelle, ni maillet en stock, par contre je viens de terminer un fatras. Ça fera l'affaire ?
En attendant de savoir,
un petit rondeau express pour expliquer à quoi j'ai employé la journée
Il n’est jamais trop tard,
Il n’est jamais trop tard pour se remettre au vert !
Bien que mon toit encor de neige soit couvert,
Un soleil printanier me donnant du courage,
Dès le petit matin j’entrepris le ménage
Afin de préparer le départ de l'hiver.
En bougeant la commode, un tiroir s’est ouvert,
Révélant ses secrets. Lors mon zèle se perd
Tandis que je relis tous nos plis en partage,
Il n’est jamais trop tard.
Le ménage attendra ! Le trésor découvert
Sont des milliers de vers dans un style disert.
N’est-il pas temps de les éditer en ouvrage
Afin de les laisser, un jour, en héritage
Quand nous serons partis pour un autre univers ?
Il n’est jamais trop tard !
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Posté à 10h53 le 21 Jan 21
Oui nos malles sont pleines de bons plis
Nos deux malles bientôt débordantes de plis
Diront au monde entier nos devoirs accomplis.
Par chez moi c’est l’hiver qui frappe la Nature
Imposant à chacun sa froide dictature.
Point de neige alentour mais de prudents replis.
Je profite des nuits et des jours peu remplis
Pour prendre ces courriers que tout seul je relis.
Nous laisserons tous deux pour unique pâture
Nos deux malles bientôt.
Pas besoin pour clamer d’user de forts amplis
Car c’est mieux quand on a les discours assouplis.
Nos écrits sont causants dépourvus de rature
Mais tous pleins de bons sens et de port si mature.
Nous offriront alors en survêts sans surplis
Nos deux malles bientôt.
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Lili
Membre
Messages : 298
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Posté à 12h19 le 21 Jan 21
Heureux de cette bonne nouvelle et déjà vous félicite tous deux
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Posté à 08h22 le 22 Jan 21
Nous sommes fiers de cette constance...et contons tout sauf notre propre vie...
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Posté à 11h45 le 22 Jan 21
De tes ronds d'eaux, je n'en veux plus
En promenade mes pieds gargouillent,
Big Bazar, cafouillis et turlututu
Je préfère savourer une bonne andouille !
Ce message a été édité - le 22-01-2021 à 11:46 par Arcane
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Posté à 17h38 le 22 Jan 21
Ohhhhhhh
Le sol boueux gène les chats lents...
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Posté à 18h05 le 22 Jan 21
Les rondeaux ne faisant plus l'affaire,
Nous changeons l'air
Mais surtout pas la musique,
qui restera "classique"
comme le veut la rubrique !
En avant le fatras
Non, pas le fouillis,
Mais le petit format
De la fatrasie !
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Posté à 18h16 le 22 Jan 21
Lorsque nous serons vieux
Distique :
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille
Il faudra bien qu’un jour la faux nous dépareille.
Quand aura sonné l’heure du dernier instant,
Aurons-nous le bonheur de nous dire à l’oreille,
Que la flamme en nos cœurs sera toujours en veille,
Et qu’il suffit d’attendre un tout nouveau printemps
Sous d’autres cieux pour que redevenions amants ?
L’amour fleurira-t-il, comme aux beaux jours la treille
Qui renaît à la vie, enlacée de sarments.
Nous retrouverons-nous au jardin des merveilles,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs ?
Distique extrait du poème de Rosemonde Gérard-Rostand «l’éternelle chanson»
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Posté à 09h08 le 25 Jan 21
Têtu comme une mule
Têtu comme une mule était ce galopin
Qui voulait en rondeaux remplir son calepin.
On daubait plaisamment sa troublante faconde
Qui saturait tout lieu sans perdre une seconde.
Il allait en sabot et non en escarpin.
Toutes ces moqueries fustigeaient ce clampin
Qui courrait tout le temps comme un benêt lapin.
Il était sans pareil, s’opposant au beau Monde,
Têtu comme une mule.
Sa patiente complice activant son grappin
Tentait de l’entraîner sur plus calme lopin.
Elle savait des coins où l’amitié profonde
Empêche de traîner sans que l’âme ne fonde.
Mais il allait son train avec ou sans pépin
Têtu comme une mule.
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Posté à 11h01 le 25 Jan 21
Ce n’est pas moi qui prétendrai le contraire !
Me reste à décider du sort de ce fatras.
Le supprimer serait mauvaise affaire,
Rendant incohérente la suite du débat !
Je laisse donc l’intrus parmi les rondeaux
Mais en LIBRE, ce jour, le poste à nouveau…..
Et advienne que pourra !
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Posté à 12h55 le 25 Jan 21
Tout va très bien Madame la Marquise
Toute nouveauté semble ici de mise.
Faut-il se morfondre en regardant son pli?
Non ! Ne jamais,las, rester en repli!
Pondons comme si la voix au chapitre
Donnait libre cours à tout chat pitre.
N'ayons froid aux yeux, écrivons encor
Comme tout chasseur qui donne du cor!
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