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Posté à 09h17 le 04 Oct 19
for me, formidable
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Posté à 16h06 le 04 Oct 19
L'engagement syzygiesque de Léonard dans la Cinquième vallée...
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Ô fantasme, aussi loin de vous que je crus être
Je vous retrouve enfin, haut zénith de l’ amour,
Où ma pensée atteint plus vite qu'une lettre
L'univers enchanteur où vous régnez toujours...
Refasse notre esprit le chemin que nous fîmes
Le long de la vallée où l'espoir nous unit !
Déjà, redescendus émerveillés des cimes,
Nos baisers nous suivaient au loin… Et puis voici
Que j’ai pris votre main tendrement engagée.
Fou, d’avoir entendu souffler : je suis heureuse…
Mon cœur a répondu : Plus rien ne peut changer !
Je vous suivrai partout, même sur Bételgeuse...
De nous être perdus nous sommes retrouvés
À cheval sur le vent d'une étoile rieuse...
Vive la "Secours Pop Music" !
Non-non, ce message ne fut édité qu'avant hier !
Ce message a été édité - le 05-10-2019 à 12:00 par CinquiemeVallee
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Posté à 12h31 le 05 Oct 19
L'écho logique se met en vers
Le Secours Populaire a cela de très bon
C’est qu’il a très grand cœur et qu’il sauve toute âme.
Vous qui cherchez toujours où s’en va votre Dame,
Regardez vers l’auberge ! Elle y soigne un barbon.
Puisque le souvenir ne vous fait pas faux bond
Chantez-lui, chaque soir, une histoire sans drame
Comme un cerf à l’affût qui s’adonne à son brame
Et promet à sa douce une vie sans rebond.
Ne lâchez plus sa main ! Attendez sa caresse
Et poursuivez le chant sans aucune paresse.
Votre heur sera très vif, votre poil seul témoin.
Hélas vous êtes glabre et le crâne en jachère
Prenez donc votre élan pour jouer au babouin.
Votre Mie est en Sainte, en sa robe peu chère !
Ce message a été édité - le 05-10-2019 à 12:33 par Tonindulot
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Posté à 13h31 le 05 Oct 19
Cinquième Vallée se disant ouvert aux critiques, je vais dire tout le mal que je pense de son sonnet.
Le phrasé en est des plus élégant. L’usage du passé simple y contribue et la rime (vîmes/cîmes) est une friandise pour l’oreille et pour l’esprit.
L’enjambement au vers 8 marque malicieusement la charnière entre quatrains et tercets.
Iceux, nonobstant quelques rimes insoumises, concluent en beauté cet envoi avec la référence à Bételgeuse, (nom d’étoile et de navire) que l’on retrouve finement reprise au vers 14.
Ce message a été édité - le 05-10-2019 à 13:32 par Obofix
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Posté à 11h53 le 06 Oct 19
Que me blesse le compliment!
Mon égo s'y retrouve en transe
Qui de moi n'a d'autre aliment
Et m'y ploie autosuffisance
Ce message a été édité - le 06-10-2019 à 11:53 par CinquiemeVallee
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Posté à 17h07 le 06 Oct 19
@ 5éme Vallée
Je serais moins élogieux pour le quatrain ci-dessus
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Posté à 19h51 le 06 Oct 19
Bonsoir,
Comment ai-je pu passer à côté de ce forum ?
10 pages ! Rendez-vous compte !
Je vais revenir ...
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Posté à 12h54 le 09 Oct 19
Dix pages de « Veuillez sonner pour sortir »
Cela s’arrose !
Il est une question, Cousin, que je me pose :
A moins d’un illettrisme ou d’une cécité,
Quel truchement faut-il pour passer à côté
De ce topic fait pour chasser l’esprit morose ?
Le titre fait-il peur aux amateurs de prose,
Craignent-ils d’y laisser leur chère liberté
Si le timbre est trop faible et le vers frelaté,
Puis de se retrouver devant la porte close ?
Or les chiffres sont là pour prouver que l’on ose
Y jeter un coup d’œil avec ténacité :
Trois-mille-huit-cents vues, c’est une apothéose !
Le bébé a neuf mois, quel joli carnet rose !
Dix pages de constance et de fraternité !
Un si bon résultat, Cousin, cela s’arrose !
Ce message a été édité - le 09-10-2019 à 17:20 par Oxalys
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Posté à 13h37 le 09 Oct 19
Moi j'ose suggérer de modérer la dose
Etant donné mon sens de la santé pour tous
Mais si l'on me propose enfin quelque vin doux
Bien que j'en vins d'avoir dû ma métamorphose
Point ne refuserai ce rappel au bon goût :
Poivrot mutant j'arrive à calmer la cirrhose
À coups d'alexandrins sans drain ni autre chose...
Tout ce qui fait du bien, hélas, a quelque coût !
Au seuil de votre porte on entend que ça glose
Lors ne puis résister à tous ce glou glou glou :
Ecoutez, je me mets à genoux , et j'implose !
Plus ne m'atteint la voix du cousin machin chose
Seul un parfum suffit pour m'être rendu fou
C'est celui de Vauvert et des siens, porte close...
...
"Vos vers "?
La ville actuelle, située au cœur du vignoble de l'AOC Costières de Nîmes, a le caractère typique des bourgs agricoles du siècle dernier. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Vauvert_(Gard)
Ce message a été édité - le 09-10-2019 à 13:45 par CinquiemeVallee
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Posté à 13h55 le 09 Oct 19
C'est bon, on ouvre l'auberge à toute la confrérie des "compagnons de la dive beuverie" .... Qu'importe si les vers sont or ou toc, les rimes riches ou loufoques, que dans un bel élan fraternel les verres s'entrechoquent !
Prost und hop !
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Posté à 17h45 le 09 Oct 19
Avec tous ces vers tout coule de source
Qu’ois-je donc, ma Cousine au parler sans détour :
La gent déjanterait pour rompre son silence ?
Que nenni vous répons-je, avec peu de licence,
Le Droit n’aime pas trop qu’on change son contour !
Voyez plutôt, ici, ce que dit l’alentour :
Apprenez instamment, sans nulle réticence,
Les lois de l’écriture avec sa nitescence
Pour ne point affronter le doctoral retour.
Oh pardon ! Votre pli narre un autre sujet
Dont le présent répons modifie le projet.
Suis-je sot d’oublier que l’on fête un baptême.
Prions en cœur Cousine et pardonnons l’oubli
A celui qui s’esquive en se disant abstème.
Le ciel est pour l’ascète au port bien établi.
Ce message a été édité - le 09-10-2019 à 18:00 par Tonindulot
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Posté à 07h53 le 10 Oct 19
Pourquoi donc ce retard
-Monsieur de Bergerac quel est donc ce grand vent
-Qui vous a retardé puis mis dans ce désordre ?
-Ou bien a-t-il fallu qu’un très fâcheux contrordre
-Vous ait, las, retenu vous qui venez souvent ?
Oh non Chère Cousine errant en ce couvent
Ce n’est que peu de chose ; un coup venu me mordre
Qui m’oblige indument tout soudain à me tordre
Afin de vous montrer cet état moins fervent.
-Vous saignez mon Ami ! Pourquoi votre visage
-Fait-il cette grimace ? Est-ce là le présage
-Que vous sombrez ici sans même deviser.
Regrettez, désormais, le sort de ce panache
Qui s’employait gaiment, sans jamais s’épuiser,
A vous plaire en tout temps d’une fidèle attache.
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Posté à 10h34 le 15 Oct 19
Ô Cousin! Quel Panache...
Qui m’a posé ce nez au centre de la face
Et fait qu’on rit de moi, hélas, à tout instant?
De cela je suis las et vois ce roc pointant
Comme un long promontoire émaillant ma surface.
-Ne vous inquiétez plus, mais faîtes la grimace
-A celui qui vous daube en rires l’attestant.
-Je vous aime tel que, et vous, le contestant,
-M’obligez à clamer d’un propos plus tenace.
Vous me semblez, Cousine, encline à la pitié
Et vous sais gré, surtout, d’une telle Amitié.
Je vous dirai plus tard quelque belle tirade !
-Je sais que votre toque a toujours son panache
-Que tous vos longs récits n’ont aucune parade
-Quand ils luttent sans fin contre la sotte arnache.
En effet, cette nuit, j’ai longtemps ferraillé
Portant d’énormes coups sur de fermes poitrines.
Les souffles suffocants sortant de ces narines
Prouvaient aux gens curieux que j’avais bataillé.
-Ô vaillant justicier ! Vous avez travaillé
-Comme un juge précoce agissant dès matines.
-Vous avez, pour vous seul, en faveurs palatines
-Mon fervent compliment d’un éloge émaillé.
Ce message a été édité - le 15-10-2019 à 10:37 par Tonindulot
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Posté à 17h44 le 15 Oct 19
Amphigouri
On peut à l’infini disserter de la chose,
se gratter l’occiput comme pour un défi,
en vers comme Verlaine ou tout bêt’ment en prose,
l’amphigouri consiste à se gourer d’amphi.
Que faire en un amphi à moins qu’on s’y repose ?
et s’en gourer n’est point sujet à rififi.
Les savants parleront ici d’amphiarthrose.
Loin de moi le dessein de n’en point faire fi.
Un amphibien, souvent, se pose en philanthrope
et aime à observer les ciels à l'amphiscope
dans l’espoir insensé d’y loger sa houri.
Il serait plus futé qu’il flânât sous les hêtres.
CQFD, dirait un professeur de lettres.
Ceci n’a rien à voir avec l’amphigouri.
Ce message a été édité - le 16-10-2019 à 06:33 par Obofix
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Posté à 20h26 le 18 Oct 19
Au temps de l'inventaire
Aujourd’hui grisonnant se morfond le poète
Qui se dit qu’il lui faut, ici même, conclure.
Son temps fut-il utile à servir la nature ?
Ses mots ont-ils guéri les inquiets dans l’enquête ?
Il ne sait point répondre en voyant la comète
Si l’homme a pour destin de porter une armure
Afin de protéger sa fragile ramure
Quand, sans plus réfléchir, il s’adonne à la fête.
Pêcher par hédonisme ou vivre dans l’ascèse,
Voir Sodome et Gomorrhe équipées de trapèze,
Voilà bien la question qui peine son esprit !
Personne dans les cieux ne vient pour assistance
Surtout pas le Bon Dieu qui jamais ne comprit
Pourquoi son appétit avait tant d’importance.
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