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Posté à 07h17 le 04 May 19
« Giono, c'est un maître, et sa tentaculaire œuvre
Etend partout ses gigantesques bras de pieuvre,
Sur l'âpre chose humaine ! Et sur tout l'horizon,
Depuis Baumugnes va, jusqu'aux flots de l'Auzon... »
J'en sens ici la senteur
Et la tendre sollicitude
Envers l'humaine condition.
À relire…
« Ni plénitude ni vacance,
Toujours en recherche du vers,
J'en arpente partout la transe
Dans l'infini de l'univers ! »
« Envoûter est mon désir ;
Mon radeau dût-il sancir
Je ferai, de tous les vices,
Flamboyer les maléfices ! »
Beau programme ! J'aime sa formulation.
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