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Ancienmembre
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Posté à 13h22 le 17 Apr 20

Partie 4

Des portraits. Des yeux. des images par milliers se rapprochent. Je les vois tous, leurs émotions, leurs ressentis, leurs larmes cachées et leur déni. Comme un pouvoir magique, mon coeur ressent et garde en lui chaque mot, chaque émotions qu’il capte.
Chacun les siens.

La vie fut un beau chemin. Plein de sagesse, à chaque recoin. Des surprises merveilleuses cachées dans des buissons ardents de sentiments. Des envolées célestes, au plus haut des cieux, dans l'éternité. Des bonheurs ensemble que personne ne pourra m'enlever. Et ils continuent. Et continueront.

Je les garde, serrés contre moi. Je ne veux pas les perdre. Un bonheur si fragile doit rester dans les moments d'agonie. Qui eut cru que cela serait si agréable? Une vie de chute, sans autre contrôle que celui de vouloir être qui l’on est, et vivre, simplement. Vouloir éloigner tout ce qui assombrit l'horizon, changer le monde de toutes les façons.

Noa. Regard de voleur, voix haut perchée. Un amour de 2 ans, une pépite de bonheur, une joie de vivre à toute épreuve.
Dans mes bras, ta joue contre la mienne, tu réchauffais directement mon cœur.
Je souris en pensant à ce soir où tu t'es approchée, gravement. De ta voix unique et cristalline, tu m'annonçait la nouvelle. "Claire, tu as une âme".
Les larmes venaient. Une grande leçon.

Noa. Voudrais-tu vivre cette folie avec moi? Oui, ce bonheur, là, juste à côté de toi.
Dans notre monde, il est devenu folie. Il est rare, précieux. Tiens, prend le contre ton coeur d'enfant. Protège le contre les horreurs, garde le au plus profond. mais pas trop, voyons, ne l'étouffe pas autant.
Il n'en sera que plus grand partagé.

Dans l'éclat de ton sourire, dans le joie de tes mots, au soleil de ta vie, une si petite enfant. Tu as un pouvoir immense. Celui de créer la joie.
Petite fée, exerce ton pouvoir.
Une main dans la mienne, l'autre sur ton cœur.

Partie 5


La vitesse me fouette le visage.
J'aime cette sensation, cette idée que tout va si vite qu'il faudrait encore voir plus. Toujours plus posséder, voir, sentir, aimer.
Une quantité, plus qu'un ressenti.

Je sens l'air, je le respire profondément. Comme si la dernière respiration était la plus belle, la plus vivante, la plus régénératrice.
Aimer plus, serait-ce aimer mieux?

J'ai aimé.
J'ai ressenti.
J'ai vécu, j'ai vu. Sans rien vaincre.
J'ai été sensible. Trop parfois. J'ai souri, ri et pleuré.

Je ne regrette rien. Ou si, mais pas ma vie.
Peut-on regretter un chemin? Jamais. Un passage, une entrée, une sortie, un moment?

Ma vie est passée, tels des grains dans un sablier, sans que je n'ai jamais l'impression de lui courir après. Comme tant de ces gens qui, dans la rue, courent après des heures qu'ils ne voient pas passer, après des moments qu'ils ne vivront pas même pleinement.

Je regrette parfois des mots. Des coins sombres de l'existence. Des manques de poésie dans ma vie. Elle qui m'éclairait, je n'ai pas su l'insérer partout, me servir d'elle pour me guider.

Mais dans ma chute vers la fin, je ne pense plus qu'à elle.
Quand ma main frôle l'eau, elle sent le vent.
Quand mes cheveux s'envolent dans l'air, ils se mouillent.
Quand le feu brûle mon cœur entier, il me ramène à la Terre,
Et quand je toucherai cette dernière, je serai immortelle.

Les éléments reliés,
Ont fait de moi une entité
Dans ma chute jusqu'au firmament
Mon ascension aux sentiments.

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