Un poème grand cyclone


Dans ce lieu réfléchi de la plus haute culture
Assagi maintenant de plus grandes références
Où parfois, satisfait-on nos envies de lecture
Aux parois décorées,de grandes pensées, de transes

Me voilà, moi aussi,O, d’un humble passage
Comme le Roi assis, fièrement sur son trône
Rêveur des envies, silencieux et bien sage
Attendant l’arrivée… d’un poème cyclone

Car voilà, tout fut dit, d’une manière ou d’une autre
Et j’arrive trop tard, pour encore en trouver
Un endroit pour écrire, mes pensées bigotes
Des morceaux, des restes, des franges, papillotes :

- Hélas, quelqu’un m'a a bien pris… le dernier papier !!!











Ce message a été édité - le 02-08-2020 à 15:52 par Attention



Ce message a été édité - le 02-08-2020 à 18:26 par Attention

Ce message a été édité - le 02-08-2020 à 15:54 par Attention

Ici je garde un peu d’espace
(Papier virtuel pour dire ainsi)
Au cas un j’en aurais envie
D’en faire une suite, un Grand Poème
Au rythmes de Wawa et Wiwi

MERCI, ATTENTION, d'avoir mis en "selle", et après ce chapelet de petits poèmes hilarants postés par nos ami(e)s gausseurs, ta propre version du "Petit endroit" de notre malicieux MUSSET.

Je ne comprends pas que tu veuilles effacer ce post dans lequel tu as fait figurer l'ensemble du thème original, en le retravaillant à ta manière, et en y ajoutant, au-dessous ce quintil qui en justifie la composition.

Ne le trouves-tu pas assez en "odeur" de sainteté ? Au "cabinet" des idées c'est l'imagination qui "gaze". Nous "purgeons" nos mots sur un trône de velours. Nous ne faisons qu'y déposer la matière de nos cogitations qui n'ont qu'une senteur facétieuse.

Ce n'est pas du classique au niveau de certaines rimes et du nombre de syllabes, mais l'esprit du jeu est bien présent.

Je te sais gré de ton aimable complicité.

Toute ma chaleureuse Amitié, ATTENTION.

ANDRÉ







Ce message a été édité - le 01-08-2020 à 19:35 par Laugierandre

Bonjour Attention.

Merci pour ta participation à ce délire.
Quelques problèmes de métrique :

Dans ce lieu réfléchi // de la plus haute culture 6/7
Assagi maintenant // de plus grandes références 6/7
Où parfois, satisfait-on // nos envies de lecture 7/6
Aux parois décorés // pensées, de transes 6/5 (décorées)

Me voilà, moi aussi, // d’un humble passage 6/5
Comme le Roi assis, fièrement sur son trône
Rêveur des envies, si//lencieux et bien sage (césure)
Attendant l’arrivée… d’un poème cyclone

Car voila, tout fut dit, // d’une manière ou d’une autre 6/7 (voilà)
Et j’arrive trop tard, pour encore en trouver
Un endroit pour écrire, // mes pensées bigotes 6/5
Des morceaux, des restes, des franges, papillotes :
- Hélas, quelqu’un a pris… le dernier papier !!! 6/5

Jean-Mi

Merci Jean-Mi de corriger, le tout d’un trait sublime de plume
Ma lyre aphone, asynchrone, a bien du mal…
Ses cordes raisonnent
Et même elle dit parfois : Assez !
Alors, imaginons le pire
Aurait pu bien même arriver
Merci Jean-Mi, car mon délire…
Fut un cyclone
Décomposé... !

L’ODYSSEE D’UN ICI...


[g]
A Jean-Mi pour son aimable correcture

ICI,
Le Temps parfois s’oublie
L’Espace entier se rétrécit
Lumière rectangle, ovale sphère
Sur chaque paroi jonche une Idée
Sur chaque genou un coude athée
Pense… en regardant la Terre


ICI
S’assoit même le philosophe
Le poète y trouve parfois une strophe
Et réfléchit l’ roi(p)résident
Dans cet endroit secret, une quête
Dont chaque personne se fait discrète
Lorsqu’elle arrive en courant…

Imaginez donc la planète
Sans toutes ces petites choses coquettes
Que Toi et Lettes aimez tant…
ICI, la chose la plus sublime
Endroit où tout bon cœur s’anime
Et aide le transit en poussant

ICI, on a des choses à dire
De choses à faire et à lire
On réfléchit en attendant
Et on écrit des p’tits poèmes
Brillants d’esprit, de beaux phonèmes
Qu’on laisse sur les murs attenants !

ICI, c’est un endroit bizarre
Car plein de gens s’y trouvent, mais rares
Sont ceux qui laissent l’endroit vivant…
Souvent, il reste des gaz toxiques
Sorties comme d’une vielle guerre chimique
Qui tord le nez…des survivants

Il y a autant d’ICI de rêve
Bien parfumées, savon et sèves
Que des ICI au fond d’un trou
Qu’on ne sait plus qu’on a, quelle chance !
D’avoir partout d’ICI flagrances
Des ICI propres, de chez nous !


2

Il y a d’ ICI électroniques
Où des portes lourdes atomiques
Se ferment à jamais derrière toi
Et où chacun ensuite s’applique
A rester sans bouger, magique
Pour que la porte, à sa guise

Soudain, toute seule, ne s’ouvre pas !


En découvrant tes fesses à l’air
A toute la planète qui s’affaire
A faire la queue, juste devant toi
Et dont l’envie, qui seule s’espère
Qu’elle trouve un ICI vite pour faire
Le coup de rêve, en desserando,

Lever les barrières de la joie !

ICI
Comme bibliothèque bizarre
Garde des revues, des livrés rares
Q'attendent fidèles leur braves lecteurs
Il y a des ICI, endroit de rêve
Où le regard, se perd, se lève
Sur des dessins à mille couleurs

Mais tout ICI il a sa chance
Qu’il soit sublime ou trou immense
Il trouvera toujours l’amour…
ICI, c’est un endroit sur terre
Où l’Homme se pose, et éphémère
Il pense…enfin ( !) et il regarde,

Ce Monde qui tourne tout autour…


3

ICI j’ai tenu mes promesses
D’avoir toujours l’esprit, l’adresse
D’un tireur d’élite sur se gardes…
ICI, comme dans un grand viseur
J’ai vu l’enfer, ses profondeurs
J’ai failli tomber, par mégarde

Pas moi ( !) Celui, qui seul écoute
Les sons de chaque fécond prout – prout(e)
Le plus grand Maître Rapporteur
Celui dont on ne se sépare
Jamais, car lui veut tout savoir
Et il nous charme de ses faveurs…

ICI il y a eu tant d’aventures
Dans cet espace un peu obscure
Que même Homère lève son chapeau
Et si un jour, un grand poète
Prendra le temps, fera sa quête
D’une Odyssée du caniveau

Alors le Monde saura lui rendre
Tous ces Hommages en offrande
Leurs grands éloges du « popo »
Car des Merveilles qui furent sur terre
Il n’y pas plus grande, plus fière
Qu’un ICI LIBRE, quand sa presse

Pourvu de papier en rouleau…

Pourvu qu’il y ait une fermeture
Pour que l’Esprit qui s’aventure
Puisse s’émerveiller, trop beau
Quand il part à la grande chasse
Et là, il trouve, o, grande angoisse
Cassé, le bouton qui chasse l’eau !


4

Dans ce monde solennel
Où monte le rêve jusqu’au Ciel
Mieux que dans les vieilles églises
J’ai composé ce Grand Poème
Homère assis, en rythme boeme
Au sons des vagues et de brises

Et il n’y avait personne pour lire
Pour corriger ce grave délire
Sorti comme seul de je ne sais où…
C’était dans l’an Co vide de grâce
Où l’air portait encor les traces
D’une sale viraille, sortie d’un trou…

Et il y avait une grande angoisse
Que l’Homme n’ait plus assez d’espace
Pour s’éloigner, plus aucun bisous !
Alors les masques se posèrent
Tous les visages cachés sur Terre
Cachèrent, leurs sourires, en dessous…


O, soyez Bienveillants mes frères
Et corrigez mes petites misères
Fautes de grammaire à gogo…
Et que le Ciel vous remercie
Et si vous en avez envie…
Wiwi , Wawa aux rythmes Pop’o

Chantez q’ICI cette comédie !

Vous serez, bien sur, les premiers,
Que le Monde entier va acclamer
D’un élan sincère, son plus beau !












Ce message a été édité - le 03-08-2020 à 21:29 par Attention



Ce message a été édité - le 03-08-2020 à 21:30 par Attention

Attention,

Pourquoi as-tu mis ici ce poème « L’ODYSSEE D’UN ICI LIBRE » ?
Ne devrait-il pas se placer en poésie LIBRE ?

Jean-Mi

Oooo, Jean-Mi il suffit de remplaçer ICI par WC, et toute lumière sera faite... (oui, cet ICI c'est le WC d'ici c'est l'odyssée de toutes les Toi-lettes !) Ai ai ne l'aurais pas tu lu jusqu'à la dernière phrase ? XD



Ce message a été édité - le 03-08-2020 à 12:37 par Attention

Attention,
Ma lecture s’est trouvée constipée….
Il faut faire attention à l’orthographe :
il rétréci,
on réfléchi,
sur se gardes,
boeme,
les vielles églises,
p’its (pour p’tits),
des gazes toxiques,
rêve bien parfumées …

Jean-Mi

LA MAIN DU POÈTE

Quand le mot vient du cœur, la rime en est légère,
Et moissonne le vers dans un champ de quatrains,
Labourés par la grâce, en douceur printanière,
Pour récolter le fruit, chargé d'alexandrins.

Donner au Verbe une âme, au son la mélodie,
C'est peindre en poésie, c'est colorer les jours,
De fils d'or et d'argent que la vie irradie,
Dans un élan d'esprit aux strophes de velours.

Au rythme impérieux de l'idée, de la forme,
Naissent les sentiments les plus fondamentaux,
Guidés par une main que le cerveau informe,
Exquise émotion, ourlée de fins cristaux.

Philosopher en vers, ou n'être que poète,
Dans l'incantation des plaisirs affectifs
En quête de beauté, l'affinité complète
Aux habits musicaux nos mètres intuitifs.

ANDRÉ
_____________________

Je pense que cela résume l'exigence que nous devons avoir pour la poésie. Nous devons essayer de tirer profit de l'expérience, mais aussi de la graphie, des images et des sons. Tout cela me parait indissociable.

André
Parfaitement d’accord avec toi…
Tiens j’ai fait un petit « Enter-poétique » à la manière d’André :

Quand le mot vient du cœur et le papier de l’âme,
La rime en est légère au bord de l’oriflamme
Et moissonne le vers en de tendres andains
Dans un champ de quatrains. Dans les plaisirs mondains
Labourés par la grâce ou près d’autres paroisses
En douceur printanière, éloigne les angoisses
Pour récolter le fruit à l’orée de la nuit
Chargé d'alexandrins sous la lune qui luit.

Poème d’origine :
Quand le mot vient du cœur, la rime en est légère,
Et moissonne le vers dans un champ de quatrains,
Labourés par la grâce, en douceur printanière,
Pour récolter le fruit, chargé d'alexandrins.

Jean-Mi

Bonjour JEAN-MI,

Je suis très flatté et touché par cet "enter-poétique" que tu as concocté dans un temps record. Très réussi et remarquable tant il est fidèle à l'original. Quiconque ne le saurait pas, les deux plumes sont si approchantes qu'on jugerait qu'il s'agit d'un seul narrateur.

De l'excellent travail souligné par une prosodie édifiante.



UN GRAND MERCI !

ANDRÉ





Ce message a été édité - le 05-08-2020 à 11:08 par Laugierandre

Les accroupis

Aux affaires urgentes où je me suis déplié
D’un grand poème cyclone, et d’une odyssée !
Il y avait… bienheureux André et Jean-Mi
Ils m’ont fait une petite place…
Je leur remercie !
Car il n’y a pas, ici bas, plus grand bonheur
Aux affaire urgentes que de trouver… un lecteur !
Honneur à ceux qui sont ici habitués
De lire nos cool œuvres et (espéronsssss !) rigoler
Non, il n’y a point plus sérieux que cet endroit bien connu
Pour libérer son esprit tout en… touchant l’absolu
Aux affaires urgentes arrivent ces idées
Rigolotes, et d’un air quelque peu
Parfumé…

…………………………………………………………………..

Aux Affaires Urgentes vivent les trois mousquetaires !
Inconnus aux mondes d’Alexandre Dumas
André, Jean-Mi, et « Attention Lagrammaire »
L’dernier un peu trop…à nous saouler de sa joie

Spadassins des verbes à la plus fine lame…
L’dernier donnant des coups d’épée… dans l’eau
éclaboussant le poème dans la joie de son âme
Des bizarres novomots qu’il trouve à gogo

Ils s’aiment bien ces trois mousquetaires
Parfois ils jouent de leurs fines épées
Bien sur, ce n’est pas pour se faire la guerre
Ils disent que c’est pour encore mieux s’entraîner…

Aux Affaires Urgentes, c’est un endroit de rêve
Car la joie s’embrasse si subtile au sérieux
Tout angoisse disparaît, ici, c’est la trêve
Lorsqu’on on regarde, accroupis, et modestes, vers nos dieux…

« Donner au Verbe une âme, au son la mélodie »
« La rime en est légère au bord de l’oriflamme »
Allumant au ciel bleu les étoiles de l’Esprit
Chaleureuses, sous lesquelles, un jour, nous volâmes…












Ce message a été édité - le 08-08-2020 à 12:15 par Attention

Il n'y a rien de plus sérieux que le rire, ATTENTION. C'est pour cela que l'humour est un état d'esprit, et qu'il est bon pour la santé.

Il nous permet de prendre aussi du recul ; rire pour ne pas pleurer, dit-on. Mais aussi "rire" pour mettre les difficultés de la vie à distance.

Cela, tu as su le mettre en exergue grâce à ton tempérament positif et à ta propension pour les bons mots.

Oui, c'est vrai, dans ce topic nous nous plaisons à croiser la plume, avec ardeur, sans fiel, sans malveillance, mais uniquement pour jouter avec les expressions et les boutades.

Un état d'esprit qui convient à la bonne humeur dans le partage et la convivialité.

Aussi, je te REMERCIE bien volontiers pour ta complicité eet ton aimable contribution.

Excellent week-end.

Ma chaleureuse Amitié.

ANDRÉ