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Posté à 21h58 le 07 Aug 20
CETTE NUIT SOUS L’ENVIE
Elle était devant moi, debout, un peu tremblante,
Au pied du lit, vêtue de sa sortie-de-bain,
Et je la contemplais comme se tait l’aubain
Découvrant en parcours une altesse troublante.
Et j’ai laissé mes mains s’allonger sur ses hanches,
Glisser dans le satin qui réchauffe sa nuit,
J’ai oublié le bond de mes glas de minuit
Tant je sentais ses yeux construire mes dimanches.
Elle me regardait tout en quittant sa robe,
Je n’avais plus de voix, j’enveloppais ses seins
Dont les échos subtils n’avaient pour seuls desseins
De refondre mes pleurs et d’emplir son arrobe.
Cette nuit, sous l’envie, et par un ciel clément,
Sans connaître sa vie, je fus pour elle, amant.
©Jean-Mi
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Hoho
Membre
Messages : 396
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Posté à 22h41 le 07 Aug 20
Salut Jean-Mi,
Un sonnet que j'ai aimé lire des quatrains aux tercets. C'est bien écrit. Les allusions érotiques sont bien formulées et sont originales (cf emplir son arrobe, je n'y aurais jamais songé )
Je ne m'attendais pas à ce que tu fasses rimer "robe et arrobe", la surprise fut agréable.
Je relève ces deux vers dont l'évocation est forte :
"Et j’ai laissé mes mains s’allonger sur ses hanches,
Glisser dans le satin qui réchauffe sa nuit,"
Que veux-tu dire par "glas de minuit" ? je ne comprends pas, est-ce une image ou est-ce écrit au sens propre ?
Bonne soirée
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Posté à 12h36 le 08 Aug 20
Une fort belle page de sensualité sans dire que tu sois sangsue alitée...
La forme est respectueuse de l'art de lutiner....
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Posté à 21h51 le 11 Aug 20
Hoho,
Il faut comprendre le glas dans sa définition comme la sonnerie de cloche signalant l'agonie, la mort ou les obsèques d'une personne… la mort.
Tonindulot,
Ha oui…
Je lutine,
Tu lutines…
Nous lutinons…
Merci de vous êtes arrêtés à cette page de lecture.
Jean-Mi
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Posté à 00h34 le 12 Aug 20
après il ne faudra plus s'étonner de la canicule en France
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Posté à 11h06 le 12 Aug 20
Bonjour Kerdrel.
Tu disais : « après il ne faudra plus s'étonner de la canicule en France ».
Je n’ai pas compris le lien ou la subtilité avec mon poème ?
Jean-Mi
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