As-tu vu l’idiot orbe augurant d’un futur
Où l’homme, cancrelat, se perd en conjectures
Et se colle à la chape insane, triste ; dures
Sont les autorités léguant l’imprimatur ?

As-tu fui, par instinct, les mornes avatars,
Le conditionnement, le poids, pire, la tare,
T’a-t’on traité parfois de barbare ou tartare,
N’a-t-on souvent moqué de Pindare, tes dards ?

Ah si tu ne rêvais, frère, qu’à cette Laure,
Tu passas –je t’envie- au-delà des trésors
Qu’enchaîne, sur ton derme, un infini désir,

Que ton chemin soit chais, chez la grappe qui laure
La grâce des cheveux blanchis, gisent les ors,
Qu’à la limite extrême implose ton plaisir.




Ce message a été édité - le 26-09-2020 à 12:19 par Lau

Ce "chez la grappe qui laure la grâce des cheveux..." vaut le détour, mais je te lâche la grappe...

Jamais ne prendrai grippe
Pour tes coms qui se grappent
Ils sont des soleils, crêpes,
Où mon plaisir s'agrippe




Ce message a été édité - le 02-10-2020 à 14:46 par Lau