Ce jardin ...


IL était un jardin qu'on appelait la terre...

Mais la terre a brûlé et les cendres aujourd'hui

recouvrent les rivières. le sol est calciné, les arbres tordus

comme doigts de sorcières.

Nous leur avons laissé cet héritage : nos héritiers, nos enfants ...


Qu'avons nous donc fait ? Aveuglés
que nous sommes par l'appât du gain, du capitalisme,
du consumérisme.


Pollutions, irrespect de la vie ; des animaux disparaissent,
des plantes se fanent, des fleurs gémissent, des arbres pourrissent.
Même des civilisations reculent : plus d'espace pour elles.


Les terres cicatrisées, malmenées par des industriels irrévérencieux
tuent des zones respirables aux grands arbres séculaires; les derniers
poumons de la planète vont s'essouffler, les glaces fondent, l'ours blanc cherche sa place.


Qu'avons nous laissé à nos enfants ?
Pourront-ils relever le défi de sauver encore ce qu'il en reste : écologie ? ...


ELLE, elle crie à corps et à cris devant des assemblées d'adultes, la gamine aux longues nattes : 15 ans, et son panache !
Elle y croit, dur comme fer.

Que son cri soit entendu, compris et par elle peut être, la terre se relèvera de ces cendres ? ...


Pour nos enfants ... demain ... ? ...







Ce message a été édité - le 20-10-2020 à 04:24 par Machajol



Ce message a été édité - le 21-10-2020 à 23:31 par Machajol

Je ne sais comment on sortira de ce pétrin.
Est-on capable de vouloir moins pour vivre mieux? Je n'en suis pas si sûr, du moins je ne suis pas sûr que voulions le faire vite.

Où se trouve cette limite entre consommer (car aussi peu que ce soit nous consommons) et trop consommer?
Où est cet équilibre entre ce que nous prenons et ce que nous rendons d'une façon "écologique" à la nature?

Et puis aussi comment arrêter de penser systématiquement que la nature est forcément bonne?
Parce que reconnaissons que lorsqu'on s'imagine la nature bonne il faut entendre "bonne pour nous"...

Nos égos vont jusque là.

La nature elle elle s'en tape de nous. Elle est. Et généralement ça lui suffit.

Il nous faut faire avec. Et ça... personne n'y est prêt.

Car depuis la nuit des temps, nous nous protégeons d'elle, nous essayons de la "domestiquer". C'est à ce prix que nous mangeons à peu près à notre faim, que nous nous rions de l'hiver et de l'été, que nous vivons mieux...

Alors oui, comment allons nous faire pour vouloir moins ?

Putain je t'ai une patate ce matin moi!!!

Merci pour ce très beau texte Machajol où se mêle la poésie de tes mots.
Heureusement qu'il y a une prise de conscience mais cela suffira -t-il!

merci à Pierre pour son commentaire (comment terre ) !


Merci à Loren fidèle lectrice !

c'est un "com" en terre.

Avec le changement des consciences, Petit à petit, le bio, le naturel prennent de l'ampleur depuis quelques années ; moins de pesticides, moins d'industrialisation à outrance, plus de respect pour la terre...les consciences évoluent surtout chez la nouvelle génération. Faisons leur confiance...Paris ne s'est pas fait en un jour !

Le COVID vient nous rappeler qu'il est déjà bien tard...

:o

L'après Covid … nous révèlera un autre monde …. peut être ….

Merci Tigrou !

On devra agir vers autre chose , sûrement … l'élément déclencheur sera L APRES Covid ...

Merci Machâ, pour ce très beau texte.
La seule chose qui me chagrine est qu'il soit rédigé au passé composé ou à l'imparfait…
(Espoir ou te caches-tu ?)

J'espère que nous sommes toujours et encore dans le présent, actif à préserver au mieux que puisse faire chacun suivant ses possibilités.
Mais…, Car nous le savons bien, toujours ces mais… "Face au problème de la misère (en terme général de survie, terre, mer..) Que seul un changement radical de la nature de l'homme peut transformer sa vie sociale" et bien plus encore -
Jiddu Krishnamurti

Bisou




Ce message a été édité - le 30-10-2020 à 13:00 par Mahea

Grand merci Mahea pour ton commentaire.

Une députée du Parlement Européen

a déclaré " le changement sera sociétal et environnemental" …

Qu'elle soit entendue …

Amitiés de plume, Mahea