Salus
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Posté à 14h45 le 24 Nov 20
C'est à freux et à sang dans le hachoir connexe
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Lau
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Posté à 17h18 le 24 Nov 20
Une forêt sans tain, c'est un miroir qu'on vexe...
Mais dévorer un texte, est-ce vouloir en vain ?
Dans ce sylvain contexte, on ferait défouloir !
On verrait du couloir enfin l’œuvre et le sexe.
Ce vers, un soir si fin, tu l'ouvres sur cet axe ?
Affreux (?), c'est un prétexte au perchoir du quatrain
C'est à freux et à sang dans le hachoir connexe
Où s’offre l’encensoir à l’ex génovéfain.
Ce message a été édité - le 24-11-2020 à 17:24 par Lau
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Salus
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Posté à 20h49 le 24 Nov 20
Or, j'ai si faim...surseoir ? Que d'affres, quelle intox !
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Salus
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Posté à 20h52 le 24 Nov 20
La continuité logique du sens est difficile à respecter, mais c'est un exercice intéressant !
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Vie
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Posté à 05h03 le 25 Nov 20
J'aime lire vos échanges !
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Lau
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Posté à 11h35 le 25 Nov 20
Salus,
Oui, intéressant comme des gammes et je suis d'accord, le sens en prend un coup (C'était de la bonne !) ; peut-être faudrait-il également, au préalable, fixer une forme, s'entendre sur une structure de strophe à respecter -tercets, quatrains...- et sur une structure des rimes -si tant est que nous les conservions, assonances et allitérations faisant ici déjà le travail phonique-
Allez, je suis pour le fun :
Or, j'ai si faim...surseoir ? Que d'affres, quelle intox !
Un gouffre, un paradoxe, un ravin, déversoir…
Ens’,
Joue aussi…
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Salus
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Posté à 16h37 le 25 Nov 20
Justement, ce qui m'a plu, c'est que là, rien n'est défini, or, si la rime est parfaitement aléatoire, voire seulement interne, l'alexandrin demeure, même tronqué, et le jeu du son perdure !
...Avaloir où souffre le saxe : un verre à vin ?
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Lau
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Posté à 18h35 le 26 Nov 20
Ainsi, je rectifie la mise en page, après le quatrième vers, en supprimant l’espace qui eût pu laisser entendre que l’histoire se quatrainisât… Pour un essai, je suis plutôt content ; je te dis merci. On s’en refait une quand tu veux…
Une forêt sans tain, c'est un miroir qu'on vexe...
Mais dévorer un texte, est-ce vouloir en vain ?
Dans ce sylvain contexte, on ferait défouloir !
On verrait du couloir enfin l’œuvre et le sexe.
Ce vers, un soir si fin, tu l'ouvres sur cet axe ?
Affreux (?), c'est un prétexte au perchoir du quatrain
C'est à freux et à sang dans le hachoir connexe
Où s’offre l’encensoir à l’ex génovéfain.
Or, j'ai si faim...surseoir ? Que d'affres, quelle intox !
Un gouffre, un paradoxe, un ravin, déversoir…
Avaloir où souffre le saxe : un verre à vin ?
Feu la forêt se peint d’un noir guère orthodoxe.
Ce message a été édité - le 26-11-2020 à 18:38 par Lau
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