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Posté à 00h32 le 12 Dec 20
« -Dis, Papa, c'est kankon naît mort ? »
...Sacrée Gwenn, toujours la question qui tue ! se dit Tarass...Se souvenant de son reset perso, Diouchka lui lance un clin de z'yeux très appuyé ;)
...Tarass s'étire sur son tout nez-haut dix-vents pneumatic à cyborg intégré, qui accompagne son mouvement de détente tout en l'amplifiant très légèrement !
...Le TOP du Zen à la portée du premier Mhu lambada venu...et Tarass n'est pas du tout le premier venu tombé de la dernière pluie. Il prend son nez lent et se lance mentalement et verbalement comme un orignal surléchant z'Elysées !...
« Nos lointains zans-cêtres, les premiers Mhu-mains terriens, ont longtemps cru - et pour eux c'était du tout cuit ! ;) - qu'on était tout à fait bien mort et H.S. rayé(e) des cadres quand on s'arrêtait de respirer et que le cœur s'arrêtait de battre...Tout faux !!!
Notre serf-veau a plus d'un tour dans son sac et, après la mort apparente de l'arrêt cardio-respiratoire , il s'amuse comme un p'tit fou !!! lol :-p
...Il a ses propres batteries de secours – sans doute plus au cétogène qu'au glycogène, mais sans oxygène, ça c'est sûr ! - et, comme il est libéré de l'hénaurme flux d'info ( et d'infox ! ) permanent pour le pilotage de notre relation avec le monde extérieur par la cessation d'activité de notre Corps ( fermé pour un vent Terre !!! ;) ) il s'offre un super-cinoche en hyper accéléré timelapse !!!...toute UNE Vie plus éventuellement
quelques vies anthéros poster-rieur, tout ça en quelques minutes de « Vie éternelle », ça décoiffe...même un chauve qui peut !!! :-p
...mais ce n'est pas tout !
...On s'est aperçu assez récemment ( à l'échelle cosmique ! ) dans l'Evolution de la Mhumanité retrouvée après la G.B.B.*** que le serf-veau de l'animal humanoïde t'es-rien avait une fonctionnalité profonde secrète, discrète mais ( très ! ) efficace :
une sorte de mise en veille quasi illimitée avec...avec...une sorte de pilotage de la préservation du Corps !!!...même pô besoin de momifier, pô le moindre con-servateur
...la Pureté bio-écho-lot absolue !!!
...Dans la mytho-logis cathodique romanish, la légende raconte que certains saints par exemple avaient le don d'enclencher à leur mort apparente cette fonctionnalité d'extra-Santé...pendant des siècles, les z'adeptes de cette mytho-logis seraient venus en foule vénérer la dépouille « mortelle » du padre Pietro, un saint au Corps parfaitement intact...sans doute l'une des raisons dans l'Hun-con-sciant collectif à la croyance « dérivée » longtemps affirmée avec acharnement dans la mytho-logis cathodique romanish d'une très hippopotéthique « résurrection de la Chair »...au Jugement dernier, fôdra pousser les murs !!! ;)
N.B. Sans aller chercher aussi loin jusque dans les termites au logis, les anciens Mhu avaient aussi observé des K un peu analogues, assez rares, mais de plus en plus nombreux, où des animaux humanoïdes assez « évolués » sortaient on ne sait trop comment d'un coma profond de longue durée très proche d'une mort apparente...
...Toujours est-il que, pendant des centaines, peut-être des milliers de générations, les premiers Mhu ont recherché, développé et finalement affiné et maîtrisé cette fonctionnalité profonde détectée d'abord comme un potentiel du serf-veau de l'animal humanoïde terrien...On supp'ose maintenant que c'est comme ça que les anciens Mhu ont réussi leurs premières G.T.i...Grandes Translations Intergalactiques absolument vitales pour évacuer la Terre aspirée par un giga trou noir...
...De gigantesques vaisseaux spatiaux propulsés par des batteries de mégafusées qui n'étaient en fait que d'hénaurmes réservoirs de carburant / comburant..les Mhu y étaient entassés comme des zombies, sans rien consommer ni polluer...et sans « vieillir », leurs horloges biologiques étant aussi en stand-by...
- mais Papa, comment ils font pour se réveiller quand ils arrivent ??? l'interrompt Gwenn...Tarass garde le cap et poursuit ses explications...tout en précisant les choses
...sur ces véritables villes volantes, la navigation était assurée par des cyberpilotes qui disposaient de détecteurs très perfectionnés de qualité de Vie...à l'approche d'une planète inconnue, ils déclenchaient ces détecteurs qui recueillaient une masse de données sur la planète en approche...ces données immédiatement analysées par les ordinateurs de bord fournissaient alors un diagnostic assez fiable sur la qualité de Vie envisageable si on se décidait à habiter la planète visée...en cas de diagnostic favorable, les cyberpilotes déclenchaient un signal préalablement enregistré, une sorte de mantra numérisé qui était réceptionné par la fonctionnalité de « coma profond » des passagers du vaisseau...qui sortaient de ce coma artificiel autogéré sans avoir profité du voyage...mais on ne peut pas tout avoir !!!
...C'est sans doute ainsi que nos lointains zancêtres ont « mhumanisé » bien des mondes...
...Inconvénient majeur de cette option dans les G.T.i. : elle ne convenait que pour des destinations avec des conditions de Vie assez / très proches de celles de la planète de départ...L'option dématérialisation / rematérialisation délocalisée offrait des perspectives de translations bien plus vastes et variées à l'échelle intergalactique cosmique...
*** la G.B.B. Grande Bascule Biologique post mai 1789 après JCVdM
...affaire à suivre...
Happy new WE à TOUTES z'& à TOUS, B+
Ce message a été édité - le 12-12-2020 à 00:52 par AR_d_N
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Posté à 17h53 le 12 Dec 20
Un conte simplement pour apaiser l'inquiétude du "" dis papa c'est kan k'on naît mort"""
LE FANTOME DU JARDIN !
L’obscurité enveloppe doucement les contours du jardin. Les arbres et les plantes disparaissent dans la nuit en s'agitant comme des fantômes ; c’est alors que maman s’aperçoit qu’il lui manque quelques légumes !
Gaelle, s’il te plaît, va me cueillir trois poireaux et du persil.
La petite fille se chausse, ouvre la porte, mais hésite à sortir. La nuit
sans clair de lune transforme la nature et l’inquiète.
Comme il fait noir ! Je ne reconnais plus rien !. Elle demande à
Alex de l’accompagner car c’est connu et il en est fier : il a des yeux de lynx et pourra la guider. Celui-ci fait la sourde oreille en plongeant son nez dans sa bédé, sans bouger. Gaelle s’étonne d’abord puis, décidée, le prend par la main et l’entraîne . Il se laisse faire sans enthousiasme mais, gentil garçon, il part courageusement . Les allées du jardin ! Il les connaît dans leurs moindres recoins et ce n’est pas la nuit qui va l’effrayer !
Les deux enfants passent d’abord sous de grands arbres agités . Voici le pommier qui sert de perchoir à Gaelle, puis le prunier remplis de petits fruits encore verts ; plus loin les framboisiers et les groseilliers se tiennent serrés en faisant une haie d’honneur. Ils arrivent près du carré de poireaux, alignés et droits comme des I, en cueillent quelques-uns et longent la planche de fraisiers. Ceux-ci étalent leurs feuilles en forme d’étoiles pour mieux cacher les fruits exposés à la gourmandise des escargots et des limaces ! Les voraces dégustent d’abord les jeunes plants de salades en entrée, puis les fraises en dessert….
Papa ne sait plus comment les éloigner ! Ce matin encore, il a répandu des cendres tout autour. Oui, c’est une bonne idée que le voisin lui a donnée ! Les limaces et les escargots passent dans la cendre qui se colle et les empêche d’aller plus loin ! C’est malin, n'est ce pas TONIN:) ?
Pêle-mêle, voici les tomates, quelques pieds de citrouilles et de potimarrons, juste avant la touffe de persil. Gaelle et Alex se baissent pour en cueillir un bouquet parfumé. Comme la petite fille se relève, elle s’écrie : « Regarde, Alex ! une ombre qui agite les bras, près du cerisier ! Qui a pu pénétrer ici ? Que veut cet inconnu ? Alex ne voit rien d’anormal mais sa sœur insiste et dit tout bas : « Si ! si ! regarde, il est près de la clôture, il hoche la tête maintenant, c’est un voleur, il a un panier à la main ! » Le garçon cherche un peu plus à droite et distingue nettement une silhouette qui semble se courber par saccades. Cette rencontre est tellement inattendue que les enfants déclarent en chœur : « Partons, il faut prévenir les parents ! » Ils frissonnent , n’osent plus parler et se mettent à courir les jambes tremblantes.
Ouf ! l’éclairage de la cuisine les rassure, ils sont arrivés, poussent la porte et tout essoufflés déclarent :
« On a vu quelqu’un au fond du jardin, je vous jure, il cueille nos cerises ! »
Grand étonnement dans la maisonnée, les parents n’en croient rien, et paraissent rire intérieurement.
« Si ! si ! » affirment Gaelle et Alex, le visage crispé. « Le fantôme avançait sur nous, l’air méchant, » déclare Gaelle sûre d’elle. « Non je ne l’ai pas vu comme ça » rétorque Alex, pris d’un doute : « Il ne s’occupait que des cerises ! »
« Au fait, dit papa, le visage épanoui, je viens d’installer Arthur, l’épouvantail qui garde nos cerisiers chaque année. Ces diables de merles et aussi les étourneaux vont dévorer les fruits avant nous si je ne fais rien pour les éloigner ! »
Surprise totale ! les enfants sont penauds un instant, baissent la tête, puis, rassurés, ils partent dans un fou rire communicatif. « Arthur ! Arthur ! Ah ! Ah ! on aurait dû s’en douter ! Ce vieil Arthur bourré de paille et rafistolé un peu plus chaque année, il reste fidèle sous son chapeau brinquebalant et ses bras ramollis tant on l’a secoué ! »
« Ah ! Ah ! demain, quand il fera jour, j’irai lui faire la bise, mais seulement quand il fera jour affirme Gaelle, c’est tout de même plus prudent ».
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