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Auteurs Messages

Pierre
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Posté à 21h00 le 19 Mar 21

Un aparté: "Ann, je ne suis pas si petit que ça!" cool


Ann
Modérateur
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Posté à 21h11 le 19 Mar 21

Même quand tu étais petit, tu étais grand ? Voilà comment je t'imagine grand, très grand, genre filiforme pas trop mal conservé, un beau vieillard en somme. Et pour l'habit, un vieux bermuda pourav ou bien un pantalon côtelé et un chapeau de toile cabossé, genre genteman farmer négligé pour te changer du costume pingouin imposé aux messieurs. Faut bien faire le boulot parce que depuis des années, on a dû se contenter d'une paire d'aubergines et d'une passoire et avant, je ne sais plus, un machin bizarre. Dis-moi si je chauffe. Salut


Pierre
Membre
Messages : 6469


Posté à 21h28 le 19 Mar 21

- j'ai eu 64 ans en octobre dernier.
- 1.81m mais j'ai dû me tasser...
- j'étais brun et je suis gris sauf la partie supérieure de la tête qui reste presque brune
- j'ai eu la barbe parce que je fumais la pipe et puis je n'ai plus fumé la pipe et j'ai coupé la barbe en gardant la moustache jusque dans les années 90, j'ai fini par la couper aussi...
- avant j'ai eu des boulons, c'est bien le boulon on peut visser avec , c'est bien
- pour la passoire c'est bien aussi mais moins commode pour visser
- là j'ai un pantalon couleur brique et un pull noir avec un Tshirt dessous. J'aime pas trop les T shirts sous les pulls les chemises me semblent plus jolies, mais bon, j'ai un T schirt je me souviens plus de sa couleur et je ne vais pas m'emmerder à regarder
- ah et puis bien sûr (je dis bien sûr mais à y réfléchir ce n'est pas forcément une évidence)j'ai un boxer... c'est con ce mot "boxer"... enfin bon il parait que c'est le mot... Et des chaussettes. L'été je suis pied nu. Ca c'est le pied.
- Voilà.


(Macha, si tu veux je vire ce message qui est pourtant capital)!!



Ce message a été édité - le 19-03-2021 à 21:30 par Pierre


Ann
Modérateur
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Posté à 21h44 le 19 Mar 21

Dans l'ensemble, je ne me suis pas trop planté. Pour le boxer c'est sympa mais je ne vais pas faire dans la dentelle, j'aime quand c’a a du chien.
Je n'ai pas bien compris le rapport entre la barbe et la pipe Comme qui dirait que la pipe, ça te barbe.
En fait, t'es un jeune vieillard.

Pour les chaussettes, tu as raison, la précision est d'importance.

Qu'en pensez-vous les filles ?


Machajol
Membre
Messages : 5197


Posté à 22h53 le 19 Mar 21

Ce "Pierre" là pourrait être le troisième "larron" de Bertille

Pourquoi pas un jeune homme rencontré au hasard, un soir sous la lune,

Et l'histoire du "cœur" sur la peau de l'enfant serait venue de cet amour fulgurant mais passager ? ..

Un homme disparu …
Bertille élevant seule son enfant,

clindoeil Merci Pierre de ton intervention dans ce récit !


Ann
Modérateur
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Posté à 07h32 le 20 Mar 21

J'avais la ferme intention d'introduire ce larron mais de mon côté, j'étais partie dans du fantastique. Je prends mon café et je réfléchis à la question.


Machajol
Membre
Messages : 5197


Posté à 21h12 le 20 Mar 21

En Australie, Michel refit sa vie, comme on dit !

Il s'accoupla avec une Ophélie dont il eut une fille : jolie à croquer, brune aux yeux verts. Il lui enseigna la plongée et celle-ci fut prise de passion pour les eaux turquoises du lagon.



Ce message a été édité - le 20-03-2021 à 21:13 par Machajol


Ann
Modérateur
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Posté à 09h17 le 22 Mar 21

Emma était douée dans tout ce qu’elle entreprenait mais elle n’avait pas de chance. Dans son berceau, un serpent y avait trouvé refuge. A cinq ans, elle tombait nez à nez avec une veuve noire défendant sa progéniture. Pendant des mois, elle souffrit du venin d’un ornithorynque. A quinze, un requin lui enleva une jambe mais c’est à vingt-cinq qu’elle succomba aux terribles épines d’un poisson-pierre. Michel était veuf et désormais seul au monde, hormis son fidèle koala qui vivait sur son épaule.


Machajol
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Posté à 20h08 le 22 Mar 21

Bertille quand à elle, élevait son petit Pierre.

Entre le travail et l'enfant elle n'avait plus beaucoup de temps pour discuter avec les copines autour d'un
verre et ses weekend étaient consacrés à Pierre.

Elle l'emmena à la campagne où il découvrit les papillons, les vaches et un drôle de bonhomme : un paysan
aimant les livres, les fleurs. Il leur fit partager son amour pour la beauté des choses simples; il nomma toutes les plantes du coin, leurs propriétés, Bertille l'écoutait émerveillée.

Loin du tumulte des villes et du rythme endiablé du travail, elle s'imaginait presque vivre à la campagne… Un rêve lointain pour elle et son fils.

Il rentrèrent ce soir là, les joues rosies par le vent frais des champs, heureux.





Ce message a été édité - le 22-03-2021 à 20:10 par Machajol


Ann
Modérateur
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Posté à 09h47 le 23 Mar 21

Pierre fut d’abord perdu dans cette immensité coloriée de longs rectangles verts ou jaunes cernés de lignes brunes. Un immense animal à la robe pie acajou portait des lunettes noires comme celles de maman qui aime tant bronzer en lisant des romans policiers. Pierre fut impressionné par ces cornes et cette queue qui jouait avec les mouches. Il s’agrippa à la barrière blanche et crottée de terre détrempée par les giboulées de mars. Ça sentait fort la bouse et un mélange sauvage tournait la tête de l’enfant. La vache posa son mufle sur la clôture.
Quand Pierre eut fini sa conservation avec le troupeau, il combattit une armée entière de ballots qui n’avait pas trouvé de place au fenil. Ils étaient gris comme un ciel d’hiver.
– Enfant, nos frères ont succombé sous les dents acérés de la fourche du paysan. Nous avons affrontés le gel et la moisissure. Je ne donne pas cher de notre paille. Nous finirons hachés menus. Pitié ! Epargne-nous ! Nous jetons à tes pieds nos armures de ficelle
Puis sa mère l’appela. Elle avait étalé une belle nappe à carreaux blancs et rouges. Rien ne manquait à la gourmandise des yeux du petit affamé. Le parfum de la vanille qui s’échappait de petits gâteaux remplissait l’air de l’après-midi qui fraichissait. Des quartiers d’orange s’offraient pourtant impudiques au soleil. L’enfant releva son chapeau de paille à large bord et son regard se posa sur une forme au loin parmi de larges tâches roses. L’enfant engloutit son goûter et se précipita vers la silhouette qui semblait être celle d’un vieil homme.
... la suite tout à l'heure et puis on attend Oxalys.
Un petit débriefing à ce stade ne serait pas du luxe... Salut



Ce message a été édité - le 24-03-2021 à 08:51 par Ann


Pierre
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Posté à 00h11 le 24 Mar 21

"Pierre fut impressionné par ces cornes et cette queue..."

Sans doute par comparaison...


Ann
Modérateur
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Posté à 07h40 le 24 Mar 21

Jouer avec les mouches n'est pas donné à tout le monde clindoeil


Pierre
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Posté à 19h26 le 24 Mar 21

sans l'éprendre (les pronominaux ont intérêt à se tenir à carreau!!)... cool



Ce message a été édité - le 24-03-2021 à 19:28 par Pierre


Oxalys
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Posté à 11h58 le 25 Mar 21

Voilà, voilà, Oxalys reprend du service après deux jours passés à faire autre chose...
C'est vrai qu'un petit briefing serait le bienvenu pour savoir à peu-près quelle stratégie adopter pour la suite. En attendant les consignes, un petit texte qui n'engage à rien, simplement vous faire signe que j'y reviens, à notre histoire écrite à six mains !

***


Drôle de bonhomme, vêtu d’une large blouse grise flottant au vent, sur la tête un vieux feutre cabossé d’où dépassaient des mèches folles, entre paille et broussaille, en fait on aurait presque dit un épouvantail usé de fatigue à force de servir de perchoir aux piafs qui ne le craignaient plus depuis longtemps.

Mais non, ce fantôme agreste d’allure si bizarre était bien vivant, agitant au bout de doigts maigres à faire peur un long pinceau, comme ceux des peintres du dimanche que Pierre avait l’habitude de voir au square où sa mère l’emmenait jouer quand elle n’était pas de service ces jours-là.

De l’autre main il tenait une palette couverte de taches multicolores.
Devant lui, sur un chevalet portatif, une toile où l’on devinait l’esquisse d’un visage de femme.
Or il n’y avait personne d’autre dans ce champ où poussait l’herbe folle parsemée de coquelicots, personne pour lui servir de modèle.. Qu’était-il venu faire ici, loin du bruit et de la foule pour peindre ce portrait ?


Ann
Modérateur
Messages : 3488


Posté à 12h31 le 25 Mar 21

– Bonjour, monsieur. Tu fais quoi ?
L’homme se balança de gauche à droite.
– Je lis dans les nuages et les oiseaux se posent sur mes bras, entendit l’enfant
– Mais tu n’as pas de bouche, monsieur.
– C’est le vent dans ma tête qui parle à ton imagination.
– C’est quoi l’imagination ? fit l’enfant
– Tu voies des choses qui n’existent pas et tu fais comme si ça existait.
– Tu existes toi, je te vois ! Et toi, tu me vois ?
– Je lis tes paroles sur tes lèvres.
– Tu restes toujours là sans bouger.
– Je suis le gardien des arbres. Dès qu’un cerisier que tu voies là prend ses racines à son coup pour aller se balader, je m’arrache de la terre pour leur courir après
– Mais les arbres ne marchent pas, c’est maman qui me l’a dit.
– Les hommes croient cela mais ce n’est pas vrai du tout. Je suis comme ces arbres, les hommes m’ont planté sur un bâton, je n’ai pas de jambes. Je cours à cloche-bâton.
– Tu me fais marcher, fit l’enfant incrédule
– Jouons à cache-cache, tu veux ? Mets tes mains sur tes yeux et compte jusqu’à dix. Tu sais compter jusqu’à dix !
– Bien sûr, je vais compter mes doigts
Quand l’enfant rouvrit les yeux, l’épouvantail avait disparu sans laisser de traces.
– Coucou Gamin ! Je suis derrière toi, fit le bonhomme de paille fagoté comme l’as de pique.
– C’est mon tour, fit l’enfant qui disparut d’un seul coup.
– Mais c’est extraordinaire ! Petit, tu es invisible. Je t’en supplie, montre-toi, les fantômes me font peur.
– Coucou, je t’ai bien eu, fit l’innocent enfant. On reste ami hein Monsieur ?


Pour ne pas tricher, voilà ce que je viens d'écrire avant de lire Oxalys.

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