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Auteurs Messages

Ann
Modérateur
Messages : 3488


Posté à 12h34 le 25 Mar 21

Ce soir, je vais tenter de faire la synthèse. On redresse la situation si besoin pour continuer l'histoire.
Bise à toutes les deux.


Ann
Modérateur
Messages : 3488


Posté à 17h16 le 25 Mar 21

Les personnages
Bertille, la mère de Pierre dont on ignore l’identité du père. Depuis la naissance de son fils, il semblerait qu’elle vit seule. Professeur à la Sorbonne, cette citadine s’éprend de la campagne. Pierre a cinq ans quand il découvre la vie rurale. Elle apprécie les romans policiers
Les amants de Bertille : Jules et Michel.
Jules qu’elle a rencontré lors d’une escalade sur le mont-Blanc. Episode sensuel
Il est roux et fidèle mais il a disparu de la vie de Bertille quelques temps après la naissance de Pierre.
Michel était un maitre conférencier à la Sorbonne. Par dépit amoureux, il est parti pour l’Australie. Il est chercheur d’opales. Il est passionné par la plongée sous-marine. Il est veuf d’une certaine brune aux yeux verts, Ophélie dont il a eu Emma qui meurt dans le Pacifique. Michel fait un rêve dans le désert qui le ramène vers Bertille. Trente ans ont passé. Il ne se sépare jamais de Galopin, son koala.
La chronologie
2018 : le retour de Michel deux scènes : sous la pluie parisienne 60 ans
Sous un saule au bord de l’eau 60 ans
1985 : Bertille et Michel partage leur vie entre l’enseignement et le sport entouré d’amis. Leur rencontre
1988 : Naissance de Pierre: Amphi A. Plusieurs mystères rôdent dans les murs de la Sorbonne.
Michel et Jules autour du berceau
1990 : Australie plusieurs scènes : le chercheur d’opales
La partie de campagne : les amis de Pierre
La vache
Les soldats ballots de paille
L’épouvantail
Le paysan
L’artiste peintre
Intrigue : Les secrets de la conception de Pierre
2015 : Ophélie, on peut exploiter le personnage Une disparition bizarre enfin un truc
Les mésaventures d’Emma (elle peut avoir une importance dans l’histoire) revenir sur sa malchance
Les personnages
Bertille, la mère de Pierre dont on ignore l’identité du père. Depuis la naissance de son fils, il semblerait qu’elle vit seule. Professeur à la Sorbonne, cette citadine s’éprend de la campagne. Pierre a cinq ans quand il découvre la vie rurale. Elle apprécie les romans policiers
Les amants de Bertille : Jules et Michel.
Jules qu’elle a rencontré lors d’une escalade sur le mont-Blanc. Episode sensuel
Il est roux et fidèle mais il a disparu de la vie de Bertille quelques temps après la naissance de Pierre.
Michel était un maitre conférencier à la Sorbonne. Par dépit amoureux, il est parti pour l’Australie. Il est chercheur d’opales. Il est passionné par la plongée sous-marine. Il est veuf d’une certaine brune aux yeux verts, Ophélie dont il a eu Emma qui meurt dans le Pacifique. Michel fait un rêve dans le désert qui le ramène vers Bertille. Trente ans ont passé. Il ne se sépare jamais de Galopin, son koala.
La chronologie
2018 : le retour de Michel deux scènes : sous la pluie parisienne 60 ans
Sous un saule au bord de l’eau 60 ans
1985 : Bertille et Michel partage leur vie entre l’enseignement et le sport entouré d’amis. Leur rencontre
1988 : Naissance de Pierre: Amphi A. Plusieurs mystères rôdent dans les murs de la Sorbonne.
Michel et Jules autour du berceau
1990 : Australie plusieurs scènes : le chercheur d’opales
La partie de campagne : les amis de Pierre
La vache
Les soldats ballots de paille
L’épouvantail
Le paysan
L’artiste peintre
Intrigue : Les secrets de la conception de Pierre
2015 : Ophélie, on peut exploiter le personnage Une disparition bizarre enfin un truc
Les mésaventures d’Emma (elle peut avoir une importance dans l’histoire) revenir sur sa malchance
Comment Michel recueille le koala
On peut reprendre des scènes qu’on a laissé de côté et puis on avance avec nos délires. On pourra mettre dans l’ordre plus tard. Le principal, on alimente notre histoire et tout est permis.
Comment Michel recueille le koala
On peut reprendre des scènes qu’on a laissé de côté et puis on avance avec nos délires. On pourra mettre dans l’ordre plus tard. Le principal, on alimente notre histoire et tout est permis.

Lien internet



Ce message a été édité - le 25-03-2021 à 17:22 par Ann


Pierre
Membre
Messages : 6469


Posté à 19h08 le 25 Mar 21

Je vais vous dire un truc qu'est vrai et qui tombe pile poil comme votre Pierre.

Je suis né avec une tache mongolique juste en haut des fesses... Elle a disparu quelques mois après m'a t-on dit.
Putain je descend peut-être de Gengis Khan!!


Ann
Modérateur
Messages : 3488


Posté à 19h27 le 25 Mar 21

Je le savais Mdr Mdr que tu étais un ëtre à part. Pierre a été çonçu par un spectre. Ça sera celui de Génois Khan. Merci de ta participation inspiratrice


Oxalys
Membre
Messages : 3202


Posté à 20h21 le 25 Mar 21

Pierre,
désolée de décevoir ta supputation généalogique, ou du moins de la remettre en question :
Ce genre de tache est fréquent chez les nouveaux-nés. C'est une ecchymose due au "traumatisme natal".
De nombreux bébés en ont, souvent sur le front ou la nuque.

Mais comme tu es un être exceptionnel
et comme Gengis Khan avait au moins cinquante épouses et d'innombrables concubines séduites pendant ses chevauchées à travers l'Asie, il se pourrait que, en effet .....
De quoi en faire tout un roman !


Ann
Modérateur
Messages : 3488


Posté à 21h20 le 25 Mar 21

Oxalys puisqu'on te dit que Pierre est un être exceptionnel... Mais 50 épouses et autant de maitresses ? T'es sûr ? Pierre ne va pas y survivre clindoeil clindoeil


Machajol
Membre
Messages : 5197


Posté à 22h21 le 26 Mar 21

Bravo Ann pour ta synthèse, bien précise et claire de toutes les scènes possibles et imaginables.

Je reprends sur Michel en Australie :

La brousse était en feu, les incendies de forêt ravageaient une partie du pays. C'était l'horreur,
des tonnes d'eau étaient projetées depuis les cieux sans résultat, les pompiers guerroyaient au sol avec leurs lances à eau de jour comme de nuit; la fournaise gagnait du terrain et les maisons aux alentours étaient menacées.
Sans parler des animaux : la déroute.

Un groupe de bénévoles se joint à Michel pour sauver quelques koalas
asphyxiés par les fumées. Une équipe de secours se mit en place, sous des tentes improvisées.

Parmi les plus jeunes rescapés Michel s'occupa d'un bébé. Il décida de l'adopter, il devint son animal de compagnie.

Ils ne se quittaient plus et arpentaient le territoire à la découverte de pierres précieuses et autres merveilles qu'offrait cette nature encore sauvage.

Entre les splendeurs des profondeurs dans les eaux turquoises, les récifs coraliens,
Michel prenait du bon temps et oubliait peu à peu la France.

Ses conférences lui permettaient de bien gagner sa vie, ses diaporamas enchantaient le public, il éditait même des livres.

La tristesse de son veuvage s'estompait; quant à sa fille qu'il avait élevée jusqu'à ses vingt ans, la blessure était toujours là; il revoyait les moments partagés ensemble, sa gaité, ses malchances,
son énergie, son rire …

Pourquoi le destin s'acharnait-il ainsi sur lui ? …



Ce message a été édité - le 26-03-2021 à 22:23 par Machajol


Pierre
Membre
Messages : 6469


Posté à 12h47 le 27 Mar 21

Oxalys, voilà ce qu'en dit wikipédia et c'est ce qu'on m'en avait dit...:

Lien internet
Je précise qu'ici ce ne sont pas mes fesses...



Ce message a été édité - le 27-03-2021 à 12:48 par Pierre


Ann
Modérateur
Messages : 3488


Posté à 17h48 le 27 Mar 21

Pierre tu es donc un cas sporadique.
Chez c'est une fraise au poignet gauche qui est apparue à ma naissance et qui a disparu, je devais avoir dans les quatre ans. Bientôt, je les sucrerai les fraises en rêvant au cœur fessier de notre ami Pierre. Mdr


Pierre
Membre
Messages : 6469


Posté à 20h52 le 27 Mar 21

... rêver n'est rien, il faut être utopique c'est notre seule véritable chance de vivre.


Ann
Modérateur
Messages : 3488


Posté à 14h12 le 29 Mar 21

Je reviens sur les débuts de Michel en Australie. Je développe d'après les éléments de Machajol

Michel avait longtemps habité à Coober Pedy dans le désert australien. Il avait même acheté un dugout creusé dans la roche. C’était un modeste palais, un terrier plutôt, un luxe dans ce village souterrain. Les mines d’opales étaient son domaine. Il aimait s’y perdre. C’était la fin de l’âge d’or. Les carcasses de véhicules s’enracinaient dans la terre rouge et les pancartes d’échoppes abandonnées battaient aux rares courants d’air. Il trouvait peu et se contentait de moins encore. La nuit, à l’heure des rats, il allait au golf. C’était le seul loisir dans ce coin aride. C’est Gavin Stark qui l’avait entrainé sur le green comme ils aimaient appeler le parcours lunaire jalonné de lumignons, dominé par le seul arbre du village, une essence rare en ferraille, le seul capable d’affronter la fournaise. Michel poursuivait la course de sa balle fluorescente griffant l’obscurité comme un feu follet. Gavin veillait à son carré de gazon grand comme un mouchoir. Il y déposait le tee. Le geste y ressemblait mais c’est au Club-house que les deux champions déployaient le mieux leur talent de descente de bière. L’ennui favorise l’imagination et exacerbe les passions. Gavin avait conçu dans le ventre d’un rocher, une nursery pour cette précieuse verdure pouponnée avec rigueur. Chaque brin d’herbe était abreuvé de vapeur d’eau ruisselant en gouttelettes sur les parois d’une bonbonnière. Un monde clos sous une lumière artificielle. C’était le prix à payer pour résister à cet espace inhospitalier, une vie souterraine de noctambules.

A vous les filles. L'histoire en vrac, on verra pour la cohérence plus tard.


Machajol
Membre
Messages : 5197


Posté à 18h27 le 05 Apr 21

Michel rencontra Ophélie lors d'un cocktail, par un beau soir d'été où la brise marine vous envoute de son onde parfumée.

Il l'aperçue dans sa roble blanche
et fut comme aimanté. Il s'approcha avec une coupe de champagne rosé et fut conquis par ses yeux turquoises et son sourire;

Tard dans la soirée, il l'a raccompagna; ils se promirent de se revoir très vite.

Dès le lendemain, elle l'appela et ils décidèrent de dîner sur le port

Le coup de foudre était réciproque.

A sa façon, un peu "garçonne" elle l'avait envouté. Elle roulait en moto, blouson de cuir élimé, un jean serré , un sweat…
Elle rayonnait de joie de vivre, et son sourire le transportait vers un ailleurs insoupçonné…

Deux ans après naissait Emma.

Fruit sublime de leur amour, cette enfant libre, intrépide, semblait invulnérable.

pourtant le sort s'acharnait sur elle; piquée par des abeilles, elle fut sauver in extremis. Puis un serpent l'hypnotisa et elle se retrouve tête en bas suspendue à un arbre; sauvée, des anneaux du serpent, par un ocelot affamé qui passait par là !

Elle retrouva son chemin grâce à la boussole que lui avait offert son père.

Ses petits malheurs ne semblaient pas l'affecter, elle "volait" au-dessus, insouciante et libre.

A l'adolescence pourtant, il sembla que quelques virages semblaient s'imposer à son destin …


Ann
Modérateur
Messages : 3488


Posté à 10h06 le 06 Apr 21

Machajol, on avait convenu de trois ou quatre ligne par tête de pipe. Je suis incorrigible quand je pars dans mes délires.[/i]

C’est vrai que la baie de Sydney est belle quand la nuit descend sur l’opéra. Michel n’aurait jamais dû être là mais Gavin l’avait missionné pour récupérer une caisse qui arrivait de Suisse. Michel suivit scrupuleusement les instructions de son ami qui lui avait recommandé de ne pas se poser de questions sur le contenu s’il ne voulait pas avoir d’ennuis.
Il attendit un long moment sur le quai, qu’on décharge l’Albatros parti de Gène quelques semaines auparavant. Un docker sentant le fauve et rouge comme le monolithe d’Ayers Rock, le sortit finalement de sa rêverie pour lui charger la marchandise à l’arrière de son pickup. Le soir était tombé d’un coup sur le quai de transbordement étrangement rendu au silence de l’océan frappant contre les caissons de béton hérissés par endroit comme le corps d’un crocodile. Il lui restait un quart d’heure pour se rendre à Paddington square.
– Je ne vous attendais plus ! fit la voix d’un homme en smoking.
– J’arrive du port. Je n’ai pas perdu une minute, s’excusa Michel étonné de ce décor dans lequel il ignorait le rôle qu’il jouait dans cette comédie policière. La rue était un étrange mélange suranné de pubs victoriens et de boutiques de luxe. Le vieux continent avait rendez-vous avec les villages fantômes de l’ouest américain. Le vent se leva, les tumbleweeds descendirent de la rue désertée à cette heure tardive. Le commerçant frappa dans ses mains ; deux boys s’empressèrent d’exécuter les ordres donnés d’un claquement de doigts. On ne voyait que leurs yeux brillants comme deux poussières de diamant sous une chevelure crépue. Dociles pourtant, leur regard glaça les sangs de Michel. Ce n’était pas des aborigènes ordinaires, il en avait côtoyé lors d’une virée dans le nord vers Alice Spring. Il avait failli sa peau mais c’est la tribu qui l’avait récupéré et soigné. Des êtres purs mais cela semblait sortir d’une mauvaise série B. En un éclair, ils avaient disparu quand l’homme l’interpella : « Hi Man, I’m Dundee and U ? » Dundee lui souriait découvrant une dentition d’or massif à l’exception d’une canine taillée dans une opale qui fut d’une rare beauté plantée ailleurs que dans cette mâchoire. Que faisait ce baroudeur dans une tenue de soirée ?
– Moi heuh, c’est Michel !
– Tu dors où Michel ?
– Je n’ai rien prévu ! Dans la cabine de mon pickup.
– What’s this joke ?
Dundee posa son énorme main velue sur l’épaule du professeur Michel Bouillard, docteur ès sciences en baggy chiffonné et chemise hawaïenne :
– J’ai un vernissage d’une certaine Ophélie Kashan. Si ses toiles sont mauvaises, le buffet sera à la hauteur des invités. J’adore la viande froide et le poisson cru !
Ophélie Kashan ne vivait pas vraiment de ses toiles mais embauchée régulièrement par l’opéra de Sydney, elle avait créé plusieurs décors de spectacles. Elle tentait de se faire un nom dans ce milieu difficile à convaincre. Dundee est un homme influent et sans scrupules. Michel le comprit rapidement, il valait mieux appartenir à son cercle d’amis. Dundee nageait comme un poisson dans l’eau s’imposant de groupes d’artistes en groupes d’hommes d’affaires. Michel se contentait de nager dans des vêtements de pingouin trop grand pour lui. Il fit rire la reine de la soirée. Ophélie ne se moquait pas, c’était simplement une âme enjouée, une croqueuse de vie.

[i]A vous les filles, je me tais. Profitez de l'aubaine ! clindoeil clindoeil


Machajol
Membre
Messages : 5197


Posté à 19h15 le 07 Apr 21

Chers lecteurs et lectrices,
si l'une ou l'un d'entre vous pensez avoir l'imaginaire débridé de Ann ou pas ! …

Nous serions bien contentes qu'une main (ou Pierre!) nouvelle se joigne à ce texte.

Oxalys continue (pour Ann) de temps en temps…

Salut


Ann
Modérateur
Messages : 3488


Posté à 21h00 le 07 Apr 21

Je me joins à Machajol car le plaisir vient surtout du partage... Sinon je continuerai avec un petit morceau demain

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