Salus
Membre
Messages : 6947
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Posté à 13h41 le 02 Mar 21
Hoho :
Les senteurs des fortes prêles
Fondent dans le son qui crisse
Au sein du cahot des vièles
On croit ouïr la mélisse.
Cataracte, foudre et grêles,
Quand revient le calme, glisse
L’eau rose des aquarelles
Sur la menthe et la réglisse.
Odorant tableau de frêles
Plantes où note s’immisce,
Au sortir de ces querelles
Dont bruit l'aérien comice.
Ce message a été édité - le 02-03-2021 à 13:44 par Salus
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Lau
Membre
Messages : 1931
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Posté à 14h53 le 02 Mar 21
Salus,
[…]
La lyre d’Apollon, qui malgré son arc, tique,
Comme Poséidon, devant l'étrange Baal,
Nouveau venu saignant dans la honte et le Graal,
La lyre resurgit, têtue et sporadique...
J’entends clair et ce sang s’amasse au trait nodal
Où se dessine immense un sens que Baal bique
Universellement grattant son utopique,
Anachronique accord vers le temps féodal.
[Je diérèse « Baal » -parce que ça m’amuse de scinder le multiple- et que les deux prononciations me conviennent, en contexte rythmique.]
Violettine,
Je vois que tu rengaines toujours aussi vite que tu dégaines... J'allais te répondre mais...
Comment tu vas Speedy-girl-à-l'aise ?
Yô !
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Posté à 17h15 le 02 Mar 21
oh là c'est grosse angoisse de matérialité mais que faire en un gîte à moins que l'on n'éponge
j'ai peur d'être toujours inopportune
merci lau laudate dominum
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Hoho
Membre
Messages : 396
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Posté à 19h12 le 02 Mar 21
Salus, Lau
Les senteurs des fortes prêles
Fondent dans le son qui crisse
Au sein du cahot des vièles
On croit ouïr la mélisse.
Cataracte, foudre et grêles,
Quand revient le calme, glisse
L’eau rose des aquarelles
Sur la menthe et la réglisse.
Odorant tableau de frêles
Plantes où note s’immisce,
Au sortir de ces querelles
Dont bruit l'aérien comice.
Comice, tu te pommèles
Dans la sylve que tapisse
Fleurs, champis, blanches camelles
Où la lyre ocre s’épisse.
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Lau
Membre
Messages : 1931
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Posté à 11h51 le 03 Mar 21
Les senteurs des fortes prêles
Fondent dans le son qui crisse
Au sein du cahot des vièles
On croit ouïr la mélisse.
Cataracte, foudre et grêles,
Quand revient le calme, glisse
L’eau rose des aquarelles
Sur la menthe et la réglisse.
Odorant tableau de frêles
Plantes où note s’immisce,
Au sortir de ces querelles
Dont bruit l'aérien comice.
Comice, tu te pommèles
Dans la sylve que tapisse
Fleurs, champis, blanches camelles
Où la lyre ocre s’épisse.
Mars et ses forêts si belles :
Le vert comestible hisse
Son tendre aux rochers rebelles ;
Que la pervenche bleuisse !
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