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Posté à 05h49 le 27 Jun 22
Dorer un horizon ou rosir un nuage
occupe au point du jour cet excellent Phebus.
Rarement on a pu voir aussi bel ouvrage
et je crains que mes vers, voulant lui rendre hommage,
ridiculeusement ne tournent au phébus.
Ubu brûle d’un S pour aller à la rime,
nonobstant sa gidouille et ses mozalakons.
Horace, au désespoir de Sabine, s’abîme
Oreste est à l’auberge, asséchant maints flacons.
Rosir n’est qu’une étape et rougit à présent,
incendiant le ciel, un plus ample nuage.
Zazie à sa fenêtre en oublie d’être sage,
oulipique à souhait, et rêve d’alezan,
nonobstant que tantôt bronzera son visage.
Le premier vers est emprunté à "La vie ardente" d'Émile Verhaeren
Ce message a été édité - le 27-06-2022 à 08:25 par Pierrelamy
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Salus
Membre
Messages : 6895
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Posté à 19h41 le 27 Jun 22
Entiché d'acrostiche et d'un bel horizon,
Cet auteur a tout lu, Jarry, Queneau, Racine...
Et sans qu'au grand jamais son esprit ratiocine,
Il sert avec humour son athée oraison !
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Miouz
Membre
Messages : 342
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Posté à 07h27 le 28 Jun 22
Je me demandais comment t'était venu le titre, et partant, le premier vers.
Belle réusiite, que ce poème.
Ce message a été édité - le 28-06-2022 à 07:29 par Miouz
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