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LES COMMENTAIRES RECUS:


Lastours [03/10/18 14:37]
À Violette:

En effet, on ne choisit pas sa famille ni d'ailleurs son nom, son physique, sa race, sa couleur de peau, son intelligence ou sa bêtise, son corps solide ou pas ou son cœur. À partir de là, on peut aussi se surpasser et même s'élever au-dessus des autres à force de travail et de courage (Je pense à nos amis Johnny Hallyday abandonné par son père, Charles Aznavour au physique ingrat ingrat et conspué à ses débuts qui sont devenus de grandes stars). Peu importe la naissance, un jour on finit par triompher de tout si on en a vraiment envie.
Cordialement et merci pour tes longs commentaires.


Lastours [03/10/18 14:24]
À Eolia:
Tes commentaires sont le bon sens même: chacun peut se construire sa propre famille en dépit des aléas du sort plus ou moins favorables le jour de notre naissance.
Cordialement.


Lastours [03/10/18 14:22]
À Colline:
Tes commentaires sont empreints de bon sens et de réalisme et je crois que la comparaison entre le vieux loup de mer et le jeune capitaine est une bonne illustration du problème.
Merci à toi de ta visite et de tes mots sympas.


Ancienmembre [01/10/18 17:22]
Une famille

Je voudrais la grand-mère gentille
Dans une famille idéale
Elle n’est plus là elle est mortelle
Puis-je avoir la mère-tendresse
Qui me prend dans ses bras quand j’ai mal
Désolés il faut qu’elle bosse
Et qu’elle pleure pour avoir trois sous
Suis-je alors la fille-miracle
Celle que vous attendiez tous
Certes non mais comme tu n’es pas trop bête
Tu peux élever la smala
Etudier un peu mais pas trop
Gagner des sous servir d’appât
Et quitter la maison au plus vite
Tu n’as pas choisi le bon type
Le riche qui nous aurait nourris
On le connaît pas d’où sort-il
Alors depuis je cours la route
Les pieds en sang la tête en feu
Je suis la mère sans logis
Sans amour sans le sou
Mais j’aime ma petite fille
Que je traîne partout
A treize ans elle disparaît
Elle va voir ailleurs si les pères
Ont quelque chose dans le cœur
Rien alors elle part elle revient
Elle accuse elle se maltraite
Et moi je n’en peux plus
Je travaille je peine je pleure
J’essaie de parler avec elle
Et puis je rencontre un autre homme
Elle ne supporte pas elle repart
Me voilà à sa recherche la nuit
Avec le chien avec les flics
Qui m’accusent d’incompétence
Je finis par tomber malade
La médecine me condamne
Cela fait vingt ans que ça dure
Je n’en peux plus je veux mourir
Je cherche celui qui aura la force
De me faire boire la ciguë
Personne on préfère la torture
Lente avec le chantage à l’amour
Alors j’écris en attendant
Le courage qui tiendra ma main sur ma tempe
Donnez-moi au moins le flingue et deux balles
Non personne ne veut m’aider
On veut que je crève en hurlant
Comme le petit veau à l’étable
On me laisse hurler dans ma paille
Toutes portes ouvertes et on passe

On n’achève plus les chevaux.

Marine



Ancienmembre [01/10/18 17:18]
vous êtes né d'un acte d'amour
maintenant trouvez une famille de coeur
et faites-vous une enfance heureuse
si vous pouvez
c'est ce que j'essaie de faire
la famille est souvent polluante
nous ne la choisissons pas
inventez-vous Michel des parents affectifs
j'ai toujours trouvé des mères de remplacement des pères des frères et des soeurs et maintenant j'ai des enfants de coeur car les miens me renient
on m'apporte à manger, on me protège, on m'aide, on me transporte
je me fais des cadeaux
je vous adopte


Eolia [01/10/18 15:15]
venu sur la terre car certainement tellement envie d'y vivre ! La famille est parfois malveillante, parfois aimante, parfois inexistante... seul ce qui compte peut-etre est cette famille que l'on construit au fond de notre coeur tout au long de la vie...


Colline [01/10/18 14:30]
Merci de cette confiance que vous placez en nous...vous savez, c'est une métaphore, mais à mon sens elle prend toute sa signification: Imaginez un vieux loup de mer qui dit au tout jeune capitaine sur le point d’appareiller au petit jour pour son premier commandement : après les milles parcourus, les découragements, les tergiversations, les
discussions, le passage de la ligne ...

Vous êtes là, et vous vous êtes construit avec cette plaie en vous, qui vous donne cette sensibilité, et cet esprit critique et accru. Comme si les institutions de passage sont vivantes de tels actes même en plein désespoir....

Merci pour tout ceci


Lastours [01/10/18 08:31]
À Charazed:
C'est bien connu et c'est comme dans les séparations, ce sont les enfants qui n'y sont pour rien qui trinquent.


Lastours [01/10/18 08:30]
À Aurorefloreale:
Et merci à toi pour ta visite et ton commentaire sympa.


Lastours [01/10/18 08:29]
À Matriochka:
Hélas, tout le monde n'a pas la chance d'avoir une vraie famille et ceux qui ont cette chance ne s'en rendent pas compte.


Lastours [01/10/18 08:27]
À Ombrefeuille:
J'avoue que le sujet était délicat et que j'ai hésité à le traiter mais je me suis lancé.


Lastours [01/10/18 08:25]
Claudel: Hélas, cette situation existe depuis longtemps et continuera, malheureusement encore longtemps.


Charazed [30/09/18 19:56]
Le fruit amère d'une légère relation, ne sera consommé que par cet enfant abandonné.
Horrible sort, qui nous oblige à réfléchir.


Aurorefloreale [30/09/18 17:35]
Merci de cette confiance ici accueillie!


Ancienmembre [30/09/18 16:35]
Un poème poignant où l'on effleure la douleur des personnes nées sous X. ET c'est en lisant de tels vers que l'on se rend compte de la chance qu'on a d'être nés dans une famille.
Bravo, il faut effectivement du courage pour parler de tels sujets en poésie!


Ombrefeuille [30/09/18 15:16]
Une réalité douloureuse, ici rendue perceptible par ce poème aux mots vrais.
Bien-sûr, il vaut mieux naître, malgré tout, plutôt qu'être supprimé avant le terme, mais il est criant, ce besoin viscéral d'amour. Et c'est en notre monde ce qui manque le plus …
Merci d'avoir eu le courage de poétiser un thème aussi délicat.


Claudel [30/09/18 15:07]
Tristes, les enfants laissés à leur sort sans amour ; merci pour ce texte touchant.