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LES COMMENTAIRES RECUS:


Ombrefeuille [02/11/19 18:06]
Merci, Ambremaria. Merci, Macha.
Vos partages sont tout en légèreté de plume et en vérité de coeur.

On a du mal à imaginer ce que
peut ressentir celui qui perd la mémoire des siens, et on tremble
à l'idée qu'on pourrait un jour
se voir confronté à la déchéance
d'un être aimé ...


Machajol [02/11/19 14:43]
Magnifique poème, j'ai failli passer à coté ! Merci Ombrefeuille


Ambremaria [02/11/19 14:27]
C'est un poème très émouvant; ce doit être terrible de perdre jusqu'à la mémoire de ceux que l'on aime


Ombrefeuille [01/11/19 17:14]
Merci, Obofix, pour cette seconde visite. Il est vrai que parfois le malade lui-même n'éprouve pas de souffrances (et c'est tant mieux !). Mais le désarroi de l'entourage,
qui a "perdu le code", est bien réel.
Les histoires personnelles sont tellement diverses !

Merci, Fregat. Le mot "humanité" pour qualifier mon texte me touche beaucoup.

Merci, Louis. On souhaiterait, au fond, que tous ceux qui ont un proche ainsi diminué puissent se soutenir mutuellement, car avoir "perdu le code" rend terriblement seul ... Et cette souffrance est souvent ignorée.

Merci, CinqV. Tu as raison de souligner à quel point notre présent veut refuser l'idée-même de la possible déroute de l'être cher ... Aimer intensément, alors, pour avoir des forces "en réserve" si l'avenir s'assombrit !

Merci, Brune, pour le partage de ton émotion sincère et vraie. Oui, aimer, c'est du présent, et même dans la déchéance de celui qui dérive, c'est cela qui sauve. Face au gouffre et au chaos, seul l'amour fait renaître. Et le silence soigne mystérieusement.

Merci, Oxalys, pour cette sobriété de mots riche de sens et intense d'humanité.

Et merci, Tanit, pour l'hommage rendu à mon texte. Je l'ai voulu à la fois précis et pudique, car le particulier est également universel.


Tanit [29/10/19 20:44]
merci pour ce texte très émouvant aux termes très justes



Oxalys [29/10/19 17:28]
Respect !
Que dire de plus ?
L'émotion se prive de mots
comme l'ombre est privée de soleil.


Ancienmembre [29/10/19 11:51]
Un texte à bout portant, à bout touchant...
Tout en délicatesse, il est si fort que je suis restée, un temps, sans mot.
A le lire, j’ai eu plus que larme à l’œil.
Merci, Ombrefeuille, pour ces mots qui, en ombre portée, décrivent avec tant de justesse et de sensibilité le terrible déclin de la mémoire et sa finalité.
J’ai lu les précédents commentaires et j’ai envie de dire à Cinquiemevallee que bon nombre de personnes (vraisemblablement plus que l’on ne peut l’imaginer) savent encore conjuguer le verbe "aimer" au quotidien, faisant fi de ce qu’un certain présent pourrait laisser augurer de l’avenir.
Merci, encore, Ombrefeuille !



CinquiemeVallee [29/10/19 11:17]
Hélas il nous faudra un jour
Comprendre ce qu' aimer veut dire
Je dis hélas pour ce futur
Tant le présent veut l'interdire...

Merci pour ce théâtre d'une ombre sensible !


Louis [28/10/19 19:11]
merci pour ce poème, une maladie terrible qui touche beaucoup de familles


Fregat [28/10/19 18:54]
Un poème d'une humanité infinie, merci de sa profondeur.


Ancienmembre [28/10/19 18:14]
ma maman ne souffrait pas. Au contraire elle était gaie. Elle perdait seilement peu à peu la boule et avait tendance à fuguer, au point que lorsqu'elle dut intégrer un fauteuil, ce fut un soulagement pour son époux.


Ombrefeuille [28/10/19 18:03]
Merci, Obofix, de souligner aussi
le drame des "aidants", que l'actu
a mis quelque peu sur le devant
de la scène.

Terrible épreuve que celle de voir souffrir l'être cher et de s'épuiser à essayer de le soutenir. Des situations intenables, et je pense sincèrement qu'on a encore trop dans la pensée ce schéma qu'il revient à la famille et à elle seule de s'occuper de celui qui décline. Or, si la famille a certes un rôle très important, c'est celui de l'affection, de la présence aimante. Mais pour le reste, ce qui est technique, ce qui "pèse" car c'est de nature quasi-médicale, je suis convaincue qu'il faudrait développer les métiers d'assistance et de soins à domicile. Et pour cela il faut des financements, qu'on n'a pas ... et qu'on a d'autant moins qu'on gaspille l'argent public en mesures destinées à gonfler le "pouvoir d'achat" réclamé à cor et à cris par les foules de jaunes caparaçonnées.

Oui, la question se pose : Que privilégions-nous ? L'immédiat,
la consommation, ou bien la solidarité, le secours à ceux qui
font déjà beaucoup pour leurs proches malades ?

Finalement, mon poème écrit avant tout dans un esprit de simple esquisse d'une réalité, ouvre sur des questions plus larges et de plus en plus urgentes.

Merci encore à toi pour ta lecture et ton partage d'expérience.


Ancienmembre [28/10/19 17:24]
@Ombrefeuille. Ce poème très émouvant m'a fait penser à ma pauvre maman qui elle aussi fut atteinte par la sinistre maladie d'Alzeimer mais aussi à mon pauvre papa qui n'en pouvait mais.


Ombrefeuille [28/10/19 17:09]
Merci, Domenica, pour ce partage où tu sais mettre dans tes mots la poésie du coeur qui écoute, car la lecture est avant tout "écoute".

Merci, Matriochka, pour cet hommage à mon texte. J'aime beaucoup ton expression
"mettre des mots sur les maux",
car tout est là.


Matriochka [28/10/19 16:49]
Un poème poignant d'émotion, ma chère Ombrefeuille! Tu as su écrire les mots pour dire la fin de vie de cette dame en toute vérité et discrétion en même temps. Je pense que maintenant, au-delà de la mort, son âme vit heureuse dans le coeur de ceux qui l'ont tant aimée!
Et ce poème me rappelle une autre vieille dame, partie dans des circonstances similaires... c'est pourquoi il me touche au coeur.
Merci de savoir mettre des mots sur les maux.


Domenica [28/10/19 16:16]
Quelle fluidité, Ombrefeuille, elle berce cette histoire dont la tristesse devient très douce, c'est très beau !
j'ai aimé la composition de ton poème avec ses délicates répétitions et variations...
bravo et merci


Ombrefeuille [28/10/19 16:03]
Merci, Hervé, pour ce comm très poétique, tout en délicatesse.

Merci, Claude, pour tes mots en partage et cette confidence livrée quant au grand âge de ta mère. Puisse l'affection que toi-même et les autres membres de la famille lui portez adoucir son déclin et lui préparer un adieu (autrefois on disait "à-Dieu") paisible.


Claudel [28/10/19 15:34]
Merci pour cette histoire d'ombre qui me touche beaucoup. Ma maman va avoir 100 ans bientôt, sa mémoire vacille, sa tête oscille et son corps est une béquille. Puissant poème que j'ai aimé lire malgré la tristesse de la vie qui passe.


Ancienmembre [28/10/19 15:24]
Une très jolie feuille, c'était comme tout indiqué un beau poème sur l'ombre :)