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Jim [28/10/21 20:21] Oui, certes Kerdrel, mais ce n'est pas le sujet de mon petit texte. De toutes façons, les gens de pouvoir sont branques, en tous lieux, toutes époques, et quel que soit leur sexe. Ils donnent l'occasion d'écrire des histoires du piteux anthrope à nos jours, et de bien se marrer, considérant qu'il est bon d'avoir sous les yeux en permanence le spectacle de plus taré que soi: de leur générosité démonstrative, nous ne les remercierons jamais assez. Ils sont le maître étalon par lequel mesurer nos extravagances, nous permettant ainsi de ne pas perdre le sens de la mesure. Ils ont donc une utilité humaine et universelle, cela devrait les rassurer sur leur éternité... Faut pas les guillotiner, faut les garder sous cloche, dans du formol. Ne sont-ils pas princes ès formolités ?

Kerdrel [28/10/21 19:19] Bonsoir Jim, pour tout dire je n'ai pas de sympathie particulière pour Cléopâtre VII, qui après avoir épousé son jeune frère Ptolémée XIV l'a fait empoisonner, et qui se déguisait en souillon afin de trainer dans les bas quartiers afin de se donner à de s'envoyer en l'air, je lui préférai son autre sœur Arsinoé IV, qu'elle fit également assassiner à Éphèse où elle a été enterrée, dans une tombe réplique du phare d'Alexandrie... pour la petite histoire ;)

Jim [28/10/21 17:44] En un mot mieux qu'en cent, Ombrefeuille, t'as tout compris ! C'est agréable. Je n'étais pas sûr que le vers triomphal ne soit bien entendu... Imagine qu'un tel texte soit étudié en classe par des ados... Gnark ! Gnark ! Gnark !

Ombrefeuille [28/10/21 17:38] Ou comment l'appétit de puissance tient en fait aux limites étroites de l'horizon individuel ... Le dernier vers est savoureux et constitue la clef de lecture de tout le poème.