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LES COMMENTAIRES RECUS:


Louis [26/02/20 19:01]
merci Varech pour l'analytique ;-)


Varech [26/02/20 17:31]
Joli poème, presque analytique !


Louis [08/02/20 11:02]
--merci CinquiemeVallee , pour ces mots très gentils
--merci Matriochka, c'est vrai que ces défilés n'ont , curieusement, pas l'air très attirants ;-)
--merci du mot 'lumière' Ensuspens,


Vie [08/02/20 08:14]
Un sujet traité qui souligne certains côtés de nos sociétés qui en disent longs sur la puissance des mots ou maux selon...
Tu gardes pour autant, et bien sûr selon moi ;-), toute ton humanité que je chéris tant. :)


Matriochka [07/02/20 18:05]
Bien vu, le défilé de haute couture. On s'y croirait!

Une question que je me pose quand je vois parfois des images de ces défilés: pourquoi les mannequins font-elles toujours la gueule? Elles n'aiment pas les créations qu'elles présentent (c'est vrai que souvent, c'est assez bizarre).

En tout cas, moi j'aime beaucoup ce poème ;)


CinquiemeVallee [07/02/20 12:18]
Venant de lire j'allais y aller de mon commentaire...mais pourquoi donc ai-je alors lu les précédents ? tout y est parfaitement dit, et je partage...
Ou alors, en m'effleurissant encore un peu plus, car la haute couture garde au moins ce potentiel : j'ai trouvé génial qu'en trois quatrains tels une imagerie médicale, le grisé du mal, soudain, se développe en trois dimensions : en effet le factice cache bien des vécus amers !
Mais je me sens là comme le jeune interne dépassé : merci , Professeur !


Louis [06/02/20 16:59]
-merci Claudel c'est gentil
- oui Ottomar, merci , un peu comme si tout était fait pour glisser ces termes ;-)
- merci Brune , c'est bien ça, ce qui est création n'est là que pour servir le buisness et le marketing


Ancienmembre [06/02/20 13:05]

"Traine une aura de fête aux froides transparences
Noyées sous le factice. Émane un goût amer."


Un poème qui sonne vrai pour dénoncer le factice.

J’ai beaucoup aimé.

Merci !

Au plaisir...


***

Ces shows sont l’occasion pour les marques, par le truchement des journalistes invités et au-delà du cercle des initiés, de faire parler d’elles et ainsi susciter l’engouement qui entraînera les commandes.
Bref, un plan marketing qui donne lieu, souvent, à des représentations plus grandiloquentes et extravagantes les unes que les autres.
D’un trait de minceur extrême, on gomme la beauté des femmes en les transformant en porte-manteaux décharnés tous du même acabit. Parce que ce n’est pas la femme qui est à regarder mais bien ce qui la vêt.
Il est, aujourd’hui, des défilés de femmes plus en forme(s) qui, pour autant qu’ils semblent plus proches de la réalité d’autres, n’en servent pas moins le même objectif : vendre à tout prix.

***



Ottomar [06/02/20 09:55]
Belle restitution et bravo pour "nuageux épair " qui dit tout.


Claudel [06/02/20 00:02]
J'aime beaucoup ; merci Louis pour ce beau poème.


Louis [05/02/20 20:38]
merci Colline et Ombrefeuille ,
la motivation de ces défilés est un peu bizarre.....


Ombrefeuille [05/02/20 17:45]
Les "froides transparences noyées sous le factice" résument à la perfection ces défilés réglés au millimètre, où ceux qui portent les créations textiles sont là pour servir de "devantures" à la gloire de grands couturiers géniaux certes mais surtout insatiables dès qu'il s'agit de s'auto-célébrer.

Un seul mot pour conclure : Bravo !


Colline [05/02/20 15:18]
Très forte poésie sur le factice où vous nous éclairez sur un savoir qui fait obstacle à la satisfaction d’être. Ses créatures de rêves souvent réduites à un objet "bien sage" noyé sous le clinquant.
Merci Louis