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LES COMMENTAIRES RECUS:
Ombrefeuille [15/02/20 17:29] Un sonnet de la meilleure facture qui soit, sans la plus petite imperfection. Mes respects, Maître, et mille bravos, de tout coeur et avec enthousiasme ! La forme servant le fond, on trouve ici un sage avertissement, à écouter et à suivre, même en nos temps où de "Cour des Miracles" telle quelle il n'y a certes plus, mais où gredins et autres aigrefins font florès dans toutes les sphères de nos sociétés, y compris sur internet, cet outil que nous prisons pour nos échanges ! |
Lastours [12/02/20 08:18] Les miracles (petits quand même), c'est de venir se lire tous les jours sur ce site et échanger quelques messages. Amitiés. |
Matriochka [11/02/20 17:22] Une description fort bien exprimée de ce microcosme, qui me rappelle certaines que j'ai lues dans des romans historiques sur le Moyen-Age... mais je ne saurais t'en citer les titres de mémoire. D'après ton poème, on pourrait tout à fait en peindre un tableau. Et chaque époque, je pense, a sa Cour des Miracles. Bien à toi :) |
Lastours [10/02/20 08:11] Malheureusement, il existe toujours des Cours de miracle en notre merveilleux XX me siècle où les inégalité ne cessent de s'accroitre. Bravo à Arcane pour son superbe poème sur le même sujet. |
Claudel [09/02/20 23:31] Joli tableau ! Merci. +V |
Arcane [09/02/20 18:15] Mille pardons si tu me rappelles, Une cour des miracles bien de chez nous ELLE en est vraiment de celles Parisienne ! un point c'est tout :) """""Cour des miracles par Arcane Gringalets, mendiants, adeptes des oracles, Pisse vinaigre, fous abandonnés des Dieux, Nous, les persécutés de la Cour des Miracles, Errons dans votre nuit loin des divins lieux. Le roi des gueux ordonne en chef de la tribu... Nul n'est possédant, tout partage est équitable. Fuis le -chacun pour soi- d'un triste individu Et viens communier à notre auguste table. On se hasarde au sein de la société, On mendie, on s'assied au détour d'une rue Mimant l'unijambiste ou le pauvre amputé Cependant qu'une gueuse aguiche et fait la grue. Gens de coeur ou de bien, si vous croisez la lie, Sur notre amer destin vous attendrissez, D'un geste généreux la bourse se délie puis vous en retournez en disant ""c'est bien assez !"" Vous êtes une cour qui nous hait et nous rejette Qui s'écrie, turbulente et forte en maints endroits : Ignorons le malheur, dit cette foule prête A déclarer " En République, ayons les mêmes droits ! " Arcane"""""""""""" Je n'ai pas pu résister A la re- publier :):) |