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LES COMMENTAIRES RECUS:


Philippeb [25/04/21 15:40]
je reconnais qu'il me faut parfois bien du courage pour aimer mes mots tels qu'ils sont...Pour aimer mes maux aussi...Comme toi peut-être ? :-)


Vie [25/04/21 12:36]
Alala les goûts et les couleurs...
Je salue tous vos échanges mais surtout ta force, Philippeb, à aimer tes mots tels qui sont.
:)


Philippeb [18/12/20 23:01]
Merci Patrick...


Patrick [18/12/20 05:31]
Dommage...
Oui dommage que rien ne soit venu dans le sens que vous attendiez. Dommage parce que vous êtes doué, mais ça viendra bien et vos souhaits seront exaucés même si le résultat n'est pas à la hauteur de cette "réflexion poétique".
Bravo !



Philippeb [02/10/20 00:03]
Salut Jim et merci pour ta lecture, de ta voix grave et bien timbrée, de ce très parfait sonnet bien imparfait...Je ne rajouterai pas de commentaires pour "la défense de ce sonnet", j'en ai fait assez déjà (voir ci-dessous). Je ne suis pas un puriste de la chose, comme toi d'ailleurs, et j'apprécie tes critiques à la fois encourageantes (même louangeuses parfois !)et piquantes ! Bon, le sonnet du 19ème siècle pourquoi pas, il y en a eu de bons à l'époque, non ?
Pour l'ordre des mots, je garde le mien, sortir et sertir en début de vers se font écho, sinon ça casse tout.
Je réécoute ce sonnet et je trouve que ça sonne pas trop mal pour un sonnet du 20ème siècle...Oui je l'ai écrit il y presque 40 ans, j'étais bien jeune, maintenant 58 ans.
Si tu veux, j'ai deux autres sonnets "corrects" sur le site, tu peux les lire et les commenter si le coeur t'en dit.
Bon, je vais me coucher avec mon chat. Au fait, caresse à Belette ! Bien amicalement, Philippe


Jim [01/10/20 16:50]
Je rajoute juste pour le jeu, ce que Philippe a probablement vu, aurait arrangé, s'il ne pratiquait comme quelqu'un que je connais assez bien, non le perfectionnisme canonique, mais le nécessaire et suffisant, à savoir, déplaçant les infinitifs introductifs des vers au centre:
"Main consommée sortir la rime du bonnet
L'un dans l'autre sertir mètres tels wagonnets
Avec mépris bannir la métaphore impure"
De même plus bas, possibilité d'écrire:
"Oh sentir animal la blessure de l'âme
De la femme le sein la chaleur de la flamme
La matière vider comme un arbre qu'on loche !"

Il suffit souvent de permuter qqs termes pour que ça marche...
Reste à savoir ce qu'à l'oreille on préfère à la diction, du spontané à l'apprêté ?

Reste à savoir maintenant:
- soit écrire est un jeu de société, why not ?
- soit on tente, sans prétention, de dire qqch.


Philippeb [28/07/20 23:47]
Oui Jim, jazzons ensemble ! :-)


Jim [28/07/20 23:31]
Chouette ! J'adore le Jazz !


Philippeb [02/04/20 12:21]
En plus, je préviens la joyeuse assemblée, j'ai d'autres sonnets en magasin, ça n'a pas fini de jaser ! Bonne journée à toutes et tous


Philippeb [02/04/20 12:06]
Merci Serona, vous avez très bien compris l'esprit de ce très imparfait sonnet. je constate que les Dames : Domenica Ombrefeuille Oxalys et vous comprenez mieux que les Messieurs qui me donnent des cours de prosodie et de français...Pour Jean-Mi : Oh savoir entrevoir...pour moi c'est très joli, les 2 voir se répondent en écho, chacun son interprétation...Contempler à la nuit...Pourquoi pas ? Je n'allais pas écrire "contempler le très parfait sonnet à la nuit" et contempler à la nuit n'a rien à voir avec méditer à la lune qui me semble beaucoup moins beau...Pour pure et impure, c'est juste la forte opposition entre les deux termes que j'espace par 6 vers...Enfin bref cher jean-Mi, je préfère de beaucoup ma version à la vôtre sauf votre respect... et sortir main consommée la rime du bonnet est beaucoup plus beau que votre version, ça donne un tour ancien au vers. Nourrir de la main la rime du bonnet...On dirait que je vais nourrir mon chien avec des croquettes ! Et rassurez-vous, je suis assez habile pour faire des alexandrins avec des articles...définis ou indéfinis ! Et j'arrête pour le reste des commentaires qui me semblent..je n'ose le dire...Cher Jean-Mi, lisez ce sonnet vous-même à haute voix et laissez les phrases s'épanouir, dites "matièr'" et non pas matièreu qui est plutôt ridicule...Lisez-le à haute voie, il se lit très bien...Et vous n'avez rien dit sur le dernier tercet...Est-il parfait ? Le dernier tercet est le plus important, c'est l'opposition entre la vraie vie qui passe, d'un enfant vivant, et le croyance d'un poète qui veut le très parfait sonnet, croyance tout à fait illusoire et superflue. Bon j'arrête, désolé d'avoir dû faire une explication de texte. Lisez bien ce sonnet, il est presque parfait ! :-)


Serona [02/04/20 00:15]
J'adore ce décalage entre le titre, renforcé par "très" et la teneur des propos de ce superbe poème.
Je crois que certains sont passés totalement à côté de l'intention de cet écrit…
En effet, la perfection n'existe pas en ce monde et fort heureusement.
Merci beaucoup pour ce plaisant moment de lecture.


Jean-Mi [01/04/20 23:05]
Bonjour,
Si si… ça existe des sonnets parfaits (…)
Je voudrais juste vous faire part de quelques petites bricoles :
« Contempler à » n’existe pas : pourquoi pas : « méditer à la lune » ?
Ne jamais faire rimer un mot avec son contraire : « pure » et « impure ».
« Oh savoir entrevoir… » pas très joli les 2 « voir »
« Sortir main consommée la rime du bonnet : là les articles défini et indéfini ont été volontairement émis pour avoir les 12 pieds ! pourquoi pas : « Nourrir de la main la rime du bonnet ».
« Sertir l'un dans l'autre // mètres tels wagonnets » : le « treu » de « l’autre » n’est pas élégant à la césure, de plus il fait répétition avec le « treu » de mètres ».
« Vider la matière comme un arbre qu'on loche ! : vider la matièreu !
Il faut un espace après les « … ».

Voilà… il mérite de la laisser reposer pour le parfaire et, surtout, lisez-le à voix haute.
Jean-Mi


Oxalys [30/03/20 22:57]
Je persiste et signe : l’épure est bonne à passer en série car des sonnets de cet acabit, on en trouve même chez de « grands poètes »
Rien qu'un exemple :

Verlaine
A un passant

Mon cher enfant que j’ai vu dans ma vie errante,
Mon cher enfant, que, mon / Dieu, tu me recueillis,
Moi-même pauvre ainsi que toi, purs comme lys,
Mon cher enfant que j’ai vu dans ma vie errante !

Et beau comme notre â / me pure et transparente, (rime féminine)
Mon cher enfant, grande vertu de moi, la rente,
De mon effort de cha / rité, nous, fleurs de lys !
On te dit mort… Mort ou vivant, sois ma mémoire !

Et qu’on ne hurle donc plus que c’est de la gloire (rime féminine itou)
Que je m’occupe, fou qu’il fallut et qu’il faut…
Petit ! mort ou vivant, qui fis vibrer mes fibres,

Quoi qu’en aient dit et dit tels imbéciles noirs
Compagnon qui ressus / citas les saints espoirs,
Va donc, vivant ou mort, dans les espaces libres !






Philippeb [30/03/20 20:21]
Merci Ombrefeuille, comme Domenica vous avez compris l'esprit de ce sonnet parfaitement...imparfait ! Ou doucettement comme vous dites, le terme est bien joli. Le très parfait sonnet est un rêve inatteignable, en attendant vivons et écrivons avec nos imperfections et tout ira bien.


Ombrefeuille [30/03/20 15:46]
Mais il est très bien comme ça, ce sonnet ! Avec ses imperfections-mêmes, ce qui le rend humain et nous encourage tous à persévérer, amis du classique et admirateurs des Grands Aînés, tels Baudelaire
et Hugo par exemple.

Ma bête noire, c'est le hiatus, normalement impossible dans un sonnet qui se respecte. Eh bien après plusieurs décennies d'essais,
il s'en trouve toujours un pour faire la grimace au beau milieu du texte !!! :)

Bravo ! Le doucettement imparfait sonnet que voici est plein d'une émotion vraie qui serait de nature à clore le caquet des esprits chagrins, si encore ceux-ci voulaient bien admettre les règles des échanges poétiques ! ;)


Philippeb [30/03/20 10:56]
Bonjour Domenica, vous avez bien compris le but de ce sonnet...très imparfait...Vous avez bien raison, vive l'imperfection qui nous rend humain...l'important est l'enfant qui passe sous nos fenêtres et qui vit ! Bien à vous


Philippeb [30/03/20 10:51]
Bonjour Kerdrel, je m’attendais à ce genre de réflexion d’un expert en sonnet, merci pour ce cours de technique poétique, mais je sais que ce sonnet est loin d'être parfait, le titre se veut ironique et j'emploie le conditionnel pour bien montrer que je voudrais atteindre ce but...et que je ne l'atteins pas...puisque je n'ai rien écrit au final ! Je pensais que vous l’auriez compris…De toute façon, le sonnet le plus parfait techniquement, mais qui ne donnerait aucune émotion, comme c'est le cas bien souvent chez certains, ne vaudra jamais un petit poème de 3 lignes qui peut émouvoir ou faire rêver…Sans rancune et bien cordialement !


Domenica [30/03/20 10:42]
Merci pour cet écrit, à mon avis, tout humble, et vive l'imperfection qui fait de nous des humains :)



Kerdrel [30/03/20 10:25]
vous êtes gentil, l'étiquette ne correspond pas à ce qu'il y a dans la boire,beaucoup d'erreurs de prosodie pour un sonnet qui se dit parfait:
singulier rimant avec pluriel,
nombreux "e" en hémistiche suivis d'une consonne
mauvaise alternance des rimes masculines et féminines entre deuxième quatrain et premier tercet
décidément la perfection n'est plus de ce monde
bien à vous !


Oxalys [30/03/20 10:21]
Or qu'est-ce que la perfection sinon un point sur l'échelle des valeurs, une figure sans mesure ni volume,
mais qu'a voulu capter ce poème à la pointe de sa plume !

Bravo - l'épure est bonne pour passer en série (à mon humble avis)!