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LES COMMENTAIRES RECUS:


Wawa [09/05/20 11:04]
Merci pour cet échange !
Une rencontre à distance sur un même tableau et une émotion partagée, avec chacun sa manière de la décrire…




Rechab [08/05/20 00:35]
  Deux femmes en chapeau et leur enfant,

Dans une peinture de Monet

D'une musique légère et virevoltante,

Chasse aux papillons,   parmi les hautes herbes,

Une fenêtre ouverte          sur le beau temps,

Mais rétrécie                      par le cadre lourd,

Des dorures inutiles,

-

Il fait chaud dans ce musée,

Les gens se pressent,      dans l'exposition,

Les pas résonnent,        sur le parquet verni,

Et sous la verrière,   on voit des nuages gris,

Qui parlent de la ville,

Des immeubles qui se pressent,

Et des rues revêches, et des passants en imperméables.

-

La fenêtre de l'insouciance,

Ouvre sur la campagne.

Elle est riante, et       tourne le dos,

Aux nouvelles des journaux,

A l'ère industrielle, qui s'étend,

Aux fumées des usines,

Envahissant bientôt l'horizon.

-

La campagne est riante,

C'est bien sûr le printemps,

Elle sonne ,       comme nostalgie,

D'un paradis perdu,

Oubliant les songes noirs,

Les anges qui blasphèment,

Et les grondements des avions.

-

Deux femmes en chapeau et leur enfant,

Dans une pente douce....

Il y a une musique légère,           en robes longues

Des pianistes aux jambes fines et doigts d'araignées,

... C'est juste avant la ville,

( Enfin, quand je sors du musée,

Pour reprendre le métro  ).

-

RC - 7 septembre 2013


Wawa [25/04/20 11:03]
Avec du retard, merci beaucoup Fregat, ravi de cette impression laissée !


Fregat [19/04/20 10:39]
En lisant le poème, on croit pénétrer le tableau et profiter d'une scène de vie haute en couleurs, avant de le quitter sur la pointe des pieds, pour ne rien abîmer, au dernier quatrain.
Merci pour ce texte magnifique


Wawa [13/04/20 10:50]
Merci pour tous les très gentils derniers commentaires, je vais finir par prendre la couleur des coquelicots !


Machajol [12/04/20 18:49]
Belle poésie aux touches de coquelicots, que n'aurait pas démenti Monet ; du travail d'orfèvre, bravo et merci !


Matriochka [09/04/20 17:40]
J'aime beaucoup la peinture de Claude Monet, tout spécialement ses paysages, et c'est avec délectation que j'ai lu la description poétique que vous faites de ce tableau.
Vos mots coulent de source, tout simplement.
Merci pour cet instant de printemps champêtre.


Kanth [08/04/20 12:54]
J'aime ce texte qui fait joliment revivre une belle émotion, avec simplicité et délicatesse. Merci.


Ancienmembre [07/04/20 14:50]
Claude, tu pourras le voir sur FB, ton texte a du succès auprès de dames.

Bienheureux :)


Epiphania [06/04/20 17:32]
Je vois que je ne suis pas la seule admiratrice de Monet... j'adhère !


Francis [06/04/20 13:06]
C'est une poésie très agréable à la lecture, bravo
cela donne envie de revoir ce tableau.


Wawa [05/04/20 23:14]
Et pardon Jean-Mi pour le tutoiement direct ! Emporté par mon élan d'homme du nord, je tutoie facilement…


Wawa [05/04/20 23:07]
Merci pour tous ces compliments ! J'avais vraiment été ému devant cette toile et je suis heureux que ce texte ait pu vous émouvoir un peu aussi.
Oui, Jean-Mi, tu as raison, j'ai toujours beaucoup de mal avec les (e) muets ou pas et les (es) qui font la liaison !
J'ai fait une correction qui ne doit pas dénaturer pas l'ensemble…
C'est bien aussi de ne pas hésiter à faire ce genre de remarque, cela fait progresser, merci.


Jean-Mi [05/04/20 22:49]
Bonsoir,

J’ai bien aimé ce poème, une belle balade en tableau.
Il mérite vraiment d’ôter un petit pied à cet alexandrin : « Près des saules ondulants // caressés par la brise. ».
Qu’en pensez-vous ?
Jean-Mi


Oxalys [05/04/20 22:39]
Un poème tout pimpant, frais et léger comme un pétale de cette jolie fleur des champs.
Une bien agréable lecture en ce début de printemps!


Ancienmembre [05/04/20 18:34]
Très belle peinture, je trouve ça magnifique, un grand bravo


Capucine [05/04/20 10:56]
Que dire magnifiques phrases poétiques, le mot coquelicot attire , la description du tableau lumineux semble être bien vivante,,j'ai aimé ce poème
bravo