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LES COMMENTAIRES RECUS:
Vie [29/10/20 06:47] Monsieur Jim, Je suis enjouée (ho purée de pois! le mot est lâché mdrr) et très sensible à tes réflexions. |
Jim [25/10/20 02:56] Merci Philippeb, de ce renvoi à la pièce de WS à laquelle je ne pensais nullement. "JULIETTE Veux-tu donc partir ? le jour n’est pas proche encore : c’était le rossignol et non l’alouette dont la voix perçait ton oreille craintive. Toutes les nuits il chante sur le grenadier là-bas. Crois-moi, amour c’était le rossignol. ROMÉO C’était l’alouette, la messagère du matin, et non le rossignol. Regarde, amour, ces lueurs jalouses qui dentellent le bord des nuages à l’orient ! Les flambeaux de la nuit sont éteints, et le jour joyeux se dresse sur la pointe du pied au sommet brumeux de la montagne. Je dois partir et vivre, ou rester et mourir." Cela me suggère de peut-être intégrer ces vers dans un ensemble plus vaste constitutif d'une pièce. Cette tentation me taraude en ce moment, j'ignore en être capable. Ce serait un défi amusant à relever. |
Jim [25/10/20 02:22] Mais enfin, Ensuspens, vous me dites "miaou"? Que peut répondre un chafou ? Quand un chat de rire éclate, Il retombe sur ses pattes Et tous ses poils électriques Partout me grattent et piquent ! De cette blague il abuse Car rien autant ne l'amuse ! C'est ainsi que Roméo Fait s'envoler son yoyo Pour que rie son amourette Qui si bien le rendit bête ! Il l'appelle "Juliette !" Elle fuit à bicyclette... "- Attrape-moi si tu peux ! - Je t’attrape si tu veux..." Tous les chats sont Roméo Prêts à faire numéro Pour séduire leur Juliette Descendue de bicyclette. |
Jim [25/10/20 02:02] Ombrefeuille, toi aussi, en évoquant cette transition nuit/aurore, tu renvoies - une allusion ? - à Juliette et Roméo, leurs craintes et espérances. Intéressantes convergences que provoque mon texte, étrange propriété que j'ignorais lui confier ! Un tel hasard se médite (un tel bazar se mérite) ! |
Ombrefeuille [24/10/20 16:45] Une alouette qui chante, mais en mode mineur et avec gravité, la quête de l'intime et du sublime. Une alouette qui souligne, aussi, ce que le passage de la nuit à l'aurore révèle des illusions et des attentes des amants. Le tout sous une plume des mieux ciselées au verbe souple et puissant. |
Vie [24/10/20 03:10] Miaou ! Éclat de rire ! |
Philippeb [23/10/20 23:36] Roméo : C’était l’alouette, la messagère du matin, et non le rossignol... |
Jim [23/10/20 13:16] Merci, Loren, Arcane, Lastours, d'avoir goûté cette cervelle d'oiseau ! |
Loren [22/10/20 15:50] Merci pour ce beau poème touchant. |
Arcane [22/10/20 12:57] Au temps de mon enfance, Sous les arbres, endormie Dans notre douce France L'alouette sortait des blés en épis. Cultivateurs , qu'avez vous fait ? Pour que l'oiseau comme flèche d'une volée d'ailes, montait En Chantant, musicienne de céans ! Jamais je ne vous pardonnerai Les artifices, Ô combien mortifères Ont anéanti de l'alouette désormais Endormie pour longtemps sous terre. Merci pour cette belle et touchante écriture , Bravo ! |
Lastours [22/10/20 08:37] Une alouette charmante qui, de plus, a la chance d'être célébrée par une superbe plume à la prosodie sans fautes. Bravo et merci à toi. |