Vous devez ĂȘtre INSCRIT et CONNECTE pour laisser un commentaire

LES COMMENTAIRES RECUS:


Ombrefeuille [01/05/22 16:48]
Merci à vous, Laura, qui vous êtes glissée ici pendant que je postais ma réponse :)

Pour ma part, j'ai trouvé un réconfort puissant dans le chant classique et liturgique après une période de trouble relationnel et spirituel.

La vie nous offre parfois de puissants secours, car seuls nous ne nous en sortirions pas.


Lauravanelcoytte [01/05/22 16:44]
dans le deuil, j'ai trouvé du réconfort dans la lecture et l'écriture



Ombrefeuille [01/05/22 16:44]
Merci à vous, Cardaline et 5V, pour vos mots amicaux :)

C'est vrai, le "je" est ici purement narratif et poétique. Cependant il m'est arrivé d'écrire un poème déchiré après un deuil. Je ne parviens pas encore à le publier, et peut-être même ne le publierai-je jamais ...

Pour la musique, je ne sais pas faire :) Mais je serais honorée qu'un autre membre s'y risquât ;)))


CinquiemeVallee [27/04/22 19:33]
une magnifique tristesse
On aimerait pouvoir composer la musique du même registre!


Cardaline [27/04/22 16:59]
L'emploi de la première personne nous porte à l'empathie mais je sais par expérience que lorsqu'on est en grand deuil ou en grande souffrance, on ne peut écrire de poèmes aussi éclairés et convaincants. J'en déduis que vous allez bien et cela me réjouit car, sans vous connaître autrement que par vos poèmes, j'éprouve un grand élan d'amitié pour vous. Voici un poème que je vais imprimer pour le lire et le relire.


Ombrefeuille [25/04/22 18:22]
Grand merci à vous tous pour vos lectures attentives et vos mots qui témoignent de vos réflexions face à l’inaccessibilité de la souffrance d’autrui.

Car là est bel et bien le mystère, là est l’enjeu : Comment alléger le fardeau de celui qui ne reçoit de la vie que la part d’ombre ?...

Il est de ces souffrances, telles la dépression ou le deuil, qui isolent, un temps ou durablement, et celui qui en est atteint n’est pas en mesure de sortir de soi, de faire le pas décisif. C’est à ses proches, à ses collègues de travail, à ses relations diverses, de lui apporter ce peu si précieux que constituent les moments partagés, les gestes d’amitié, les regards compréhensifs …

Il est des circonstances où la peine d’un autre devient soudain intime à celui qui en reçoit la confidence, au point que seule la poésie peut exprimer cette sorte de communion. C’est dans cet esprit que j’ai écrit mon texte.

Merci, Loren, pour cette photo magnifique qui fait bien plus qu’illustrer mon écrit : Elle en dit l’esprit-même, la substance secrète.

Merci également, Jim, pour cette lecture particulièrement juste, profonde sans recherche d’effets ou de pathos, donc tellement vraie.



Yohanane [24/04/22 17:39]
On ne sait rien de l'Autre. Tu me vois si belle, sans ride, le rire à la bouche et pourtant, je souffre.
Soeur Lucie-Martine, du couvent de Grandchamp (Suisse)


Colline [24/04/22 11:26]
Belle écriture en ces mots que je connais Ô combien....tant de jours d'années pour essayer de continuer...
Merci . Bravo à Loren pour cette quiétude illustration.


Fregat [24/04/22 11:02]
'car tout en moi pleure et soupire'... Un beau texte qui décrit cette plaie ouverte que constitue le sentiment de vide recouvrant tout d'une grisaille désagréable, et ce en dépit de la présence des autres.


Oxalys [24/04/22 10:41]
Le mal du siècle !
En guérir ne coûterait que la peine de faire le premier pas vers l'autre, encore faudrait-il vaincre son "quant à soi", ce qui est de moins en moins évident dans notre société vouée au culte du moi..


Louis [24/04/22 10:03]
oui, très émouvant, tristesse de la solitude
mais que la poésie est belle


Saintes [24/04/22 09:32]
L'indescriptible individualité fait que l'on est toujours seul quelque part.
Mais un peu de sociabilité ou de tendresse est la bienvenue.


Miouz [24/04/22 07:29]
Si vous saviez, Omrefeuille, combien je trouve ce poème émouvant !
Les anaphores qui le composent accentuent la "lancinante pesanteur" exprimée.
L'ensemble fait que l'on ne ressort pas indemme, de cette lecture.


Kerdrel [24/04/22 07:28]
un poème d'une infinie tristesse, il faut se faire une raison:
" On naît seul, on vit seul, on meurt seul. C'est seulement à travers l'amour et l'amitié que l'on peut créer l'illusion momentanée que nous ne sommes pas seuls."
Orson Welles


Serona [24/04/22 00:03]
Joliment construit ce poème, où s'expriment les ressentis de manière graduelle, selon le degré de connaissance avec les personnes côtoyées.
Merci Colette. :)




Claudel [23/04/22 21:54]
Wow ! Grande poésie comme d'habitude... bravo Colette. Je vote A+


Jim [23/04/22 19:15]
"Le poète est cette cage
Qui porte en soi sa solitude"
Très belle plume pour dire cela, avec des accents aragoniens.


Loren [23/04/22 18:34]
Splendide !!! Que j'aime votre écriture, Ombrefeuille ! Je ne saurais commenter davantage. Une photo pour vous. +v


Pierrelamy [23/04/22 18:23]
Toujours ce style lumineux, quand bien même ce serait pour dire la douleur. Qui n'en devient que plus déchirante.


Philippeb [23/04/22 17:59]
Tout poème a son histoire, tout poème a son histoire...Merci pour elle, Philippe