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LES COMMENTAIRES RECUS:


Ancienmembre [03/06/17 10:32]
et n'oubliez pas les liaisons dangereuses dans ce poème sur l'oiseau


Ancienmembre [03/06/17 10:23]
Le petit oiseau mort



J’ai trouvé ce matin mon petit oiseau mort,
Inerte et pauvre chose ignorant ma détresse.
Ne l’avais-je pourtant couvé de a tendresse
Ce charmant compagnon qui tragiquement dort !

Quand je le recueillis, affamé, sans ressort,
Près de deux œufs blotti, dans un nid plein d’adresse,
Il fallut peu de temps pour que son cou se dresse
Confiant en la main qui lui donnait confort.

Las, aujourd’hui pleurant sa trille et sa becquée,
Sait bien dans l’abandon mon âme paniquée
Que ni le perroquet à l’habit et voix d’or,

Ni le paon dont la queue étale sa fallace,
Ni l’aigle impérieux, ni le vaste condor
Ne me consoleront de ce qu’on ne remplace !


Ionides d’après Greuze
voir le tableau de Greuze éponyme


Ancienmembre [03/06/17 10:21]
très beau poème avec cette allusion à la fausse naïveté de Greuze que l'on voit aussi dans son petit oiseau
et cette chute terrible avec du sang jusqu'aux genoux


Aurorefloreale [03/06/17 09:57]
comme c'est bien vrai , mais reste que la femme est l'avenir de l'homme!