Vous devez ĂȘtre INSCRIT et CONNECTE pour laisser un commentaire

LES COMMENTAIRES RECUS:


Lau [15/04/22 13:50]


Souris-sourire, c'est l'analyse sémantique la plus plausible ; il est la rigueur même Banville et cette "odelette" me semble être une élévation comme s'il avait lâché du lest, qu'il avait écouté sa petite musique intérieure en se démarquant de la règle... j'y vois quelque chose d'émotionnellement humain ou d'humainement émouvant.


Salus [14/04/22 16:31]

Banville ne nous à pourtant pas habitué à ça ; (ni d'ailleurs à la rime seulement "suffisante") j'ai beau chercher, je ne vois guère que le "souris", archaïsme pour "sourire", qui , à la rime, ne serait pas une incongruité étymologique redondante...


Salus [13/04/22 21:55]

Dans "loisir" ce vers me laisse perplexe...

"On le voit quêter les souris
De mesdemoiselles Souris."


Salus [13/04/22 19:39]

Ah, oui, il faisait du léger...et du lourd !

Exemple (je vous fais grâce de l'épigraphe) :


Sémiramis


Sémiramis, qui règne et dont la gloire éclate,
Mène après elle, ainsi que le ferait un Dieu,
Les rois vaincus ; on voit dans une mer de feu
Les astres resplendir sur sa robe écarlate.

Attentive à la voix du fleuve qui la flatte,
Elle écoute gémir et chanter le flot bleu,
En traversant le pont triomphal que par jeu
Sa main dominatrice a jeté sur l’Euphrate.

Or, tandis qu’elle passe, humiliant le jour,
Un soldat bactrien murmure, fou d’amour :
« Je voudrais la tenir entre mes bras, dussé-je,

Après, être mangé tout vivant par des chiens ! »
Alors Sémiramis, la colombe de neige,
Tourne vers lui son front céleste et lui dit : « Viens ! »