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LES COMMENTAIRES RECUS:
Kerdrel [16/01/24 13:46] François de Malherbe merci de ne pas écorcher le nom des auteurs |
Pierrelamy [31/08/22 07:04] Je sais gré à François Malherbe de m'avoir offert l'occasion de faire de la pub (gratuite) pour une eau minérale un peu passée de mode. "Ton horreur du Perrier sera donc éternelle" C'est à mon goût la seule vertu de ces stances |
Jim [28/08/22 15:50] Ne pas oublier que ce type d'exercice fut longtemps de mise dans une société dont la colonne vertébrale se nomme "clientélisme" depuis l'Antiquité, ce qui montre la modernité de nos princes à cela près que l'ossification n'est pas achevée. Trouver et conserver un protecteur dont on flatte le simple fait de respirer n'était pas chose évidente, Villon n'y arriva pas... Aux commandes princières succédèrent celles de l'Etat ou de la Banque. Pour montrer sa jolie gambette, faut toujours se prostituer un peu... On perçoit bien la différence entre ancien régime et le dit libéral. Ce clientélisme porte aussi le doux nom de ruissellement... Notre ami Françou n'échappe pas à la règle, à ce jeu social, comme celui d'écrire des stances à Phyllis ou autre personnage de convention, ou encore des billets galants n'engageant à rien, juste un jeu de flatteries. Bref, c'était déjà le règne de Gala ! Pas étonnant qu'on n'y trouve de grand choc émotionnel, cela le touchait autant que me touche la mort du poisson rouge dans le bassin du jardin des plantes. Par contre, le fait d'être froid et distant n'implique pas qu'il ne soit capable d'intériorisation, comme l'était Racine auquel ce type de reproche fut adressé. Donc, il y a ce que je ressens que je montre ou non, et qui me sert éventuellement de matière plus ou moins habilement. L'émotion ressentie par l'auteur n'est pas celle qu'il sait mettre en scène pour que son public la ressente. Dans un exercice conventionnel, tout est... convenu, y compris la morale finale consolatrice... dont l'efficacité n'est plus à démontrer. Bref, tout est bien fait entre gens biens de bonne société. Règne de la forme et de l'apparat. Concluons par Hugo qui l'appréciait beaucoup (les Misérables): Elle était de ce monde où coucous et carrosses Ont le même destin, Et, rosse, elle a vécu ce que vivent les rosses, L'espace d'un : mâtin ! — Pauvre cheval, soupira Fantine. |
Ancienmembre [28/08/22 09:33] moi non plus je ne l'aime pas c'est un truc de condoléances pour lui la preuve il se balade encore c'est de toi Jim ? ouille Malherbe je sais pas s'il a des sentiments c'est une espèce de robot poétique et encore non |
Jim [27/08/22 13:53] Thank you big chief ! |
Salus [24/08/22 21:56] Je trouve ce poème aussi peu sympathique que bien écrit ; et il est très bien écrit ! Minuscule détail, j'hésite à déranger Eric pour : "Mesme quand il advient que la tombe sspare" (sépare) |