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Jim [14/12/22 13:23] Mon approche fut bien sûr scolaire, mais ce fut tout car, très mauvais élève, j'étais, et suis toujours, incapable d'apprendre quoi que ce soit par coeur pour le restituer comme un magnéto, et comme c'est tout ce qu'on demande aux gamins, même en fac, les résultats étaient inversement proportionnels à ce qu'on attendait du bonhomme... Heureusement que j'ai pu compter sur bibi plus que sur l'institution et les adultes ! Par contre, les tables de multiplication, ça allait tout seul, juste le temps d'observer les symétries et hop, rien à retenir. Il est vrai qu'on bossait, enfin, certains... Ce n'est pas par hasard qu'en fin de cm2, nous étions capables d'attaquer le Latin, c'est à dire ses règles... Et nous avions le temps de faire du sport, de se retrouver pour passer de bons moments entre copains, des balades en vélo, de la photo, etc. Sans doute n'y avait-il à cette époque que des surdoués, ce doit être ça...

Oxalys [14/12/22 12:10] Cela m'étonne, Jim, que tu n'aies pas cotoyé Verhaeren dans ta prime jeunesse. C'est un poète que -presque- toutes les petites têtes blondes des années 50-60, dont nous faisions partie, ont dû rencontrer, au moins une fois au cours de leur carrière, alors qu'elles usaient leurs fonds de culottes sur les bancs de l'école primaire. Je me souviens avoir appris ce poème en CE1 ou CE2. C'était au temps où l'éducation nationale se donnait pour mission de développer l'intelligence naturelle des gosses en les „forçant“ à apprendre „par coeur“ des trucs complètement obsolètes de nos jours : poèmes, tables de multiplication, fleuves et affluents, dates de l'histoire de France.... Heureusement, ces tortures morales n'existent plus, l'intelligence artificielle, beaucoup plus infaillible que l'innée, ayant pris le relais ! On se demande comment on a fait, nous- autres, pour endurer ces calamités. De nos jours, on intenterait un procès à l'académie pour sévices graves sur mineurs !

Jim [14/12/22 06:52] Voici un gus que je n'ai guère fréquenté, pourtant... Je suis bien fautif, ma bonn' dam' !