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LES COMMENTAIRES RECUS:


Ancienmembre [14/04/15 13:11]
il s'agissait d'un poète
En quête d'un interprète
Et qui s'y cassait la tête

Quand il avoua sa défaite
Sa voix sonna claire et nette
Hautbois clavecin clarinette


merci ...on va voir EDILIVRE !

Amitié
Alain


Rechab [15/01/14 16:23]
Ce sont toujours les mêmes,

Ou bien les semblables,

Ces vagues qui viennent

Au pied de la falaise, insaisissables.



Ces vagues dont le choc palpite,

Résonnent au pied de la maison,

Celle que nous avons construite,

Ouverte sur l’horizon.



Te souviens -tu , amie

De la couleur, des murs

Que nous avions choisie,

Azur , comme celle d’un temps pur ?



De celle de la côte anglaise

Et le pré suspendu avant de chuter,

Juste avant la falaise,

Sous laquelle nous aimions nous promener ?



Mais le sourire s’en est allé,

Les couleurs ont perdu leur fard,

Avec l’arrivée de nuages, blafards ;

Et le gris s’est installé.



En couvrant de tristesse,

La maison où je vis seul,

Aux fenêtres, les rideaux linceul,

Que les vents pressent.



Cette maison au regard livide,

Vit maintenant sans tes caresses,

Quand, à l’envol des promesses,

Répondent les pièces vides…



Les volets battent sur la façade,

Les herbes se courbent sous un vent rude,

Les arbres, – d’abandon et de solitude,

Toutes les teintes sont devenues fades.



Face à la mer immense,

C’est comme un défi inutile,

Notre maison est comme une île,

Livrée à l’assaut des flots, sans défense.



Chacune des vagues pèse,

Ainsi, la côte recule,

Ainsi, mon cœur . Il bascule,

Et sera emporté aussi, au pied de la falaise.



Il suffit d’un jour de tempête,

D’un ouragan de rage,

Emportant tout sur son passage,

Et même les peines secrètes.



Je vis en terrain instable,

La mer peut bien venir,

Et tout recouvrir,

Comme un fragile château de sable.

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RC – 8 décembre 2013

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publié sur http://ecritscris.wordpress.com/2013/12/19/juste-avant-la-falaise-rc/