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LES COMMENTAIRES RECUS:


Ancienmembre [06/01/13 10:45]
- " Je serais asservi à ton amour sans faille".

Alors, le garder en Vie !
J'ai tant écris à ce miracle,
Quand s'acharne la mélancolie.
L'apocalypse, empreintes en traces,
Chemins en larmes à ce défi.

Beau texte, Aodren.
Toujours cette qualité d'écriture.

Je t'embrasse.

Arwen






Jeannine B [13/12/12 14:17]
Jérôme,
Ton poème est un faux pantoum, mais il est tellement beau que l'on oublie cet écart.
Toujours sous le charme de tes mots !
Je t'embrasse
Jeannine



Jeannine B [13/12/12 14:14]
Définition du pantoum (Source Wikipédia)
La forme fixe du pantoum, ou plus exactement pantoun, est définie par Théodore de Banville dans son Petit traité de Poésie française.
Le pantoun consiste en une suite de quatrains (d'octosyllabes ou de décasyllabes - le même mètre est conservé dans tout le poème.) où s'appliquent deux systèmes de reprises :
• le deuxième et le quatrième vers de chaque strophe sont repris respectivement comme premier et troisième vers de la strophe suivante,
• le tout dernier vers du poème reprend le premier.
L'alternance des rimes masculines et féminines impose un nombre de quatrains pair. Le nombre de quatrains est illimité, mais doit être supérieur à six.
Cette forme permet de donner au poème une musicalité particulière très typée.
La particularité vraiment originale du pantoum réside dans le sens : il développe dans chaque strophe, tout au long du poème, deux idées différentes :
• La première idée, contenue dans les deux premiers vers de chaque strophe, est généralement extérieure et pittoresque.
• La deuxième idée, contenue dans les deux derniers vers de chaque strophe, est généralement intime et morale.
Dans un pantoun, il faut éviter de travailler par vers-phrase : un vers doit se connecter au vers qui le précède dans un quatrain comme au vers qui lui succède dans le quatrain suivant sans pour autant constituer un vers totalement indépendant d'un point de vue syntaxique ; il peut ne contenir que des compléments sans verbe ou des subordonnées auxquelles l'adresse du poète pourra donner plusieurs sens suivant le vers qu'elles complètent.
De plus les deux distiques constituant un quatrain sont indépendants l'un de l'autre, le second vers devant impérativement se terminer sur une ponctuation forte : point, point d'exclamation, point d'interrogation. Cette ponctuation est rendue impérative par la présence des deux thèmes qui n'enjambent jamais l'un sur l'autre.
Une erreur fréquemment commise est de prendre le poème "Harmonie du soir" de Baudelaire comme exemple de pantoun. Pourtant ce poème n'a qu'un vague lien avec cette forme, comme nous le verrons plus bas. Les exemples les plus aboutis de pantouns sont à rechercher chez Leconte de Lisle.
Origine
Le pantoum français dérive du « pantun berkait » malais, c'est-à-dire "pantoun enchaîné", à cause du mécanisme de reprise des vers. Un pantun malais en tant que tel est constitué d'un quatrain unique.