Le voleur

Votre porte restée ouverte,
tel un larron je suis entré,
l’oreille tendue, en alerte,
incognito, à pas feutré.

Le bon accueil m’y fut montré
comme la sympathie offerte,
par le distingué fin lettré
ou l’ami de la langue verte.

J’y ai trouvé mon compte ainsi,
dont je vous dis à tous merci
avant de repasser la porte,

car c’est la règle du voleur
qui veut qu’il ne reste et ressorte,
pris tout ce qui a de valeur.


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Un larron part sur ce poème,<br />
vous priant de lui pardonner,<br />
de ne pas lui en vouloir, même<br />
s’il a pris plus qu’il n’a donné.<br />
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Ecrit par Verbo
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