L'espoir



L'espoir s’amoncèle et flotte sur l'azur
Dont le doute brumeux s'opacifie et point ne s'ouvre.
Par moments, la lueur y transperce un fin rayon pur,
L'austère clarté souffre et le dessein se couvre.

A travers le flou incandescent et radieux,
Somnolant sournoisement, sans qu'on l'entende
Resplendissent, scintillants d'humilité et de vœux
Les espérances, convoitées sans réprimandes.

Les mots purs étincelaient d'un miroir sans tain,
La sagesse aux vers d'ors comme la nuit
Rayonnait de douceur d'une orbe sans bruit.

Dans ce soir, chuchotait et s'animait encore
Un souffle d'espoir docile et malin
L'azur ondulait de soupirs bleus et or.

Quand l'espoir se tisse en un écho...sachons l'accueillir

Ecrit par Colline
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