Mélancolie


Petite masse qui s'agrandit jusqu'à briser l'enveloppe
Aux arrêtes pointues qui s'évertuent à éclore tendrement
Rien ne résiste, tout s'effondre en grains de chagrin
Tout coule et suit si tranquillement son chemin.

Sentiment qui s'enhardit et qui déjà s'éteind
Mais cette créature qui a été faite veut chanter
Libérée, elle veut vivre et rire chaque instant
Courir derrière ce monde qui s'en va déjà.

Solitude est un mot que son coeur meurtrit arrête
Ombre, elle espère , rêve et meurt d'espérances
Ségare et se perd le long de l'impasse du coeur
Tant de regrets étouffent ce qu'elle ne sera jamais.

Vivre avec force sans pouvoir en étancher la soif
Le verre restera toujours vide de ses retraits
Et elle criera à son âme qu'elle se meure
Et son cri, jamais, n'existera pour personne.

Sa blessure est mordu sauvagement par la solitude
Qui de ses crocs injecte la tristesse intense
Celle qui éteindra lentement son regard
Qui la consumera du feu des années perdues.

C'est au son d'un morceau de piano
Appelant le coeur d'un autre âme
C'est au regard de son existence
Que l'ombre espère le Regard qui la sauvera,
La protégeant de tout ce qui ravage son coeur.




Ecrit par Agathe
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