Lettre à mes potes

A vous dont je n'ai cessé de sécher les larmes
Qui coulaient sur vos joues de tracas dérisoirs
Vous n'êtes pas là ce soir où j'ai perdu les armes
Pour me défendre face au cruel désespoir

A vous dont je n'ai cessé de tuer les peurs
Qui vous faisaient face sur des petits dilemmes
Vous n'êtes que public face à ce triste malheur
Sourd,pour entendre l'ensemble de mes problèmes

A vous qui avez reçu toute mon écoute
Qui était le seul soutien que vous déteniez
Vous êtes bien sarcastiques devant les doutes
Lourds pour mon âme comme des barres en acier

A vous dont les tourments m'ont vu venir en trombe
Qui était là dès lors que vous aviez besoin
Vous n'êtes qu'aveugles face à cette âme qui tombe
Pour oublier, au fond de ce verre de vin




Ecrit par Pilhas
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