Le dogue et le chien

Sous le soleil brillant
Un dogue débonnaire
Aperçoit droit devant
Un chien bien ordinaire.

Il redresse sa patte
Et ainsi dit bonjour,
L’autre le mime en hâte
En guise de retour.

Notre dogue honoré
Frétille de son train,
Et le chien amusé
Répète avec entrain.

Alors notre Mâtin
Entame son verbiage,
Mais le chien, incertain,
N’en fait pas davantage.

Dans le ciel assombri
Un nuage apparaît !
Le molosse est surpris
Car l’ombre disparaît.

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Après la tristesse de l'habitant de la rue, voici un peu de gaieté.<br />
J'ai écris, il y a quelques années, ce poème pour mes petits enfants.


Ecrit par Aros
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