La forêt

Un sentier ombragé sous les arbres géants
A ses pieds un ruisseau s’écoule lentement
Ses flots vifs et limpides taquinent les pierres
Et poursuivent leur cours en amont de la rivière

La cime de ces colosses parfois arque boutée
Admire silencieuse les plus jeunes pousses
Les dominant pour tenter de les protéger
Des pluies et du vent, des intrus qui les détroussent

L’air est frais et pur et le silence nous entoure
Il n’y a que nature à des lieux aux alentours
C’est ici que la vie prend tout son sens
Que l’on puise l’énergie essentielle à l’existence

Aux abords d’un lac au calme impénétrable,
Une halte nocturne invite le voyageur
Un bivouac de fortune en ses berges favorables
Offre une communion sacrée empreinte de douceur

Philosophe imprégnée de profondes vérités
La nature entame la cérémonie du soir
Toute sa beauté ainsi révélée
Une offrande protégée de façon provisoire

En voûte d’alcôve sur la forêt immergée dans la nuit
Le toit céleste est adorné de chatoyants joyaux
Tout autour la nature admire sans bruit
Le décor éblouissant aux apparats royaux

La montagne, femme d’un charme naturel
De l’écrin nocturne caresse les étoiles
Les nuées dissipées ont retiré leur voile
Afin que puisse s’en parer le ciel

Les ombres noctambules deviennent chimères
Elles jouent sans préambule un acte plein de mystères
Le théâtre de l’endroit joué de façon homérique
N’est surpassé que par la beauté de ces lieux féeriques

Le chatoiement des flammes n’est plus que souvenir
La lampe astrale s’éteint, l’aube vient s’installer
Le campement s’endort, le jour ne tardera pas à venir
La pièce est finie, les invités s’en sont allés


Il y a dans la nature les plus grandes vérités, les plus franches paix, les plus douces symphonies.

Ecrit par Oceane
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