Tristes sanglots

On aurait du longtemps encore
Ecrire ensemble notre histoire,
Voici qu’elle s’arrête sans
Que je n’y puisse même y croire.

Mao mon chien… tout ton amour
A frotté la suie de mon âme
Tout au long de ces brillants jours
Qui aujourd’hui sont tant de lames.

J’ai lu souvent dans ton regard,
Au fond de sa couleur cannelle,
Une tendresse vue nulle part
Faite de la soie la plus belle.

Tu me manques mon vieil ami,
Je te cherche dans la maison
Devenue pays sans patrie,
Soleil sans plus aucun rayon.

Je te revois jeune, courant,
D’un bond m’accueillir à l'entrée,
Coller ta truffe à mon tympan
Et de ta langue le lécher.

Et je m’en veux des mini drames,
Des sermons faits à tes ébats,
Tu ne méritais pas de blâmes
Pour vivement courser le chat.

Dans le pelage de ton cou
Où se refroidissent mes mots,
Cette Aventure qui fut Nous
Finit dans de tristes sanglots

Car je pleure, sans avoir honte,
Comme un enfant le fait tout bas,
Réalisant que dans un conte,
Même son héros meurt parfois.




Ecrit par Fregat
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