Homme du parc

Homme du parc


Comme une boursouflure au visage de figue;
Des cernes cuirassées; un cou large et graisseux,
Des yeux mauvais; un nez! Rocheux comme une digue
Et le ventre pendant, lourd comme trois essieux

Il regarde tout droit. Mais, sûr! Il ne voit rien
Que des chancelles floues; Mirages et vertiges,
Et c’est de ses jurons dont je causerai bien
Tant ils sont éclairés; et abjects; et m’affligent

Enfin il m’en adresse quelques-uns, lancés
D’entre ses dents pourries. Son troisième menton
Flagelle au col marron de sa nuque tannée,
Les plis de la charpie ont des parfums de thon

L’homme alors se redresse, attrape sa cheville,
Transpire abondamment pour la mettre au genou
Et lorsqu’il l’a hissée à ses cuisses-chenilles,
Il se gratte la fesse et flatule un bon coup!





Ecrit par Francois
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