L'appel


Un sable chaud m’entoure avec douceur et volupté.
Les vagues m’invitent à pénétrer dans leur univers.
Le ressac éveille ma somnolence fort désarmée.
L’anachorète que je suis hume l’air.

Vaste étendue aux bruits envoûtants de sorcellerie,
J’immerge mon corps dans un plaisir salin.
Je communie, j’abreuve mon faible esprit
Dans un accord parfait sans aucun chagrin.

Le chant des oiseaux entourent le salonard
Peu habitué à ressentir la légèreté de la nature.
Les lames caressent mon visage hagard.
Je suis charmé par tant de désinvolture.

Le jour s’estompe dans un mugissement terrible.
Je ne crains point cet élément qui absorbe mes pensées.
Je crie ma joie, mon euphorie indescriptible
Dans un corps léger aux vagues blessées…

Je m’enfonce dans les profondeurs de cette grande Dame
Jouissant de vermeil, m’éloignant de mille écueils.
Je suis un vertébré nageant loin des drames…
Enfin je suis douceur dans un bel accueil!




Ecrit par Epervier
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