Les mers porteuses

Après avoir déposé ses gamètes
Pour zieuter l’horizon, il zygota *
Ses bras Moluques pour sentir le vent ;
L’Embryon, ce petit voilier, mit les voiles
Vers son destin, vers une Mer porteuse.

Il sonda l’air salin du Nord
Avec son nez du Levant ;
Il gonfla au maximum ses voiles
Dans une hâte et impatience Hébrides.
Sera-t-il à temps pour les Célèbes rendez-vous ?

Tels un grand Tasman ou un brave Amundsen,
Il croyait sa Libye audacieuse pour parcourir
Les Mers et les étendues d’eau Baléares
Où il trouvera sa nidation parfaite
À son développement Baltique.

Les mers d’Aral, d’Azov et de Bali
L’attendaient au Beaufort d’Égée, ils seront
Philippines à son égard et Sargasses
À lui donner du Timor pour sa croissance
Et le rendre Groenland et Labrador.

Ses parents ont préparé dans leur Melville
Un Celtique bouquet d’Antilles et de Flores
Pour accueillir l’enfant des Mers
Et le bercer dans leur Baffin Jaune et Rouge
Avec une Crète de joie et d’amour.


* Du mot zygote (œuf issu de la fécondation du gamète femelle par le gamète mâle
et non encore divisé, chez l’homme et les animaux)


Tous droits réservés © Claude Lachapelle / juin 2018

Ecrit par Claudel
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