Toi , la femme

Tu as depuis toujours émerveillé nos vies,
Depuis nos premiers jours, à nos nuits d’aujourd’hui ;
Tu as de tes atouts, infléchi nos envies,
Nous faisant voir surtout, de l’amour tous ses fruits.

Tu es plus caressante et bien moins égoïste,
De beaucoup plus aimante et bien plus raisonnable,
Toujours bien moins portée aux vues opportunistes
Tu sais mieux respecter, l’utile et l’agréable.

Pas un brin de violence ou d’annonce de toi,
Aigue d’intelligence et bien plus travailleuse,
Tu es bien là de l’homme, à la bure, la soie.

Et même, si la pomme, en nous l’ayant tendue,
Nous a fait découvrir, ton ile mystérieuse,
C’est qu’il fallait bien fuir, ce paradis perdu,

Où Dieu, tant ça l’arrange, ne voulait que des anges ;
C’est bien à toi, la femme, à qui on doit notre âme !

Mars 2015




Ecrit par Moietmoi
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