Démolition !


Rendez-vous était pris pour le lendemain matin,
Les spectres énigmatiques d'étranges machines
Sur un fond de nues sépulcrales dans le lointain
Laissaient entrevoir le branle-bas que l'on devine,

Parnassien lever de soleil aux fines aurores,
Une foule bigarrée se presse et fait silence.
Toutes les ethnies sont présentent dans ce décor
en attendant des quatre tours la déchéance,

Chacun évoque en lui d'intimes joies et revers
D'une communauté ainsi reconstituée,
Se disant : pourquoi fallait-il tout foutre en l'air
La somme de nos souvenirs ainsi foudroyés .

D'intimes étapes du destin sont propulsées,
Instant inexprimable et cœur battant la chamade,
Des larmes amères ruissellent dans le fossé
Belle chaîne d'amour et d'honnêtes camarades,

La première tour disloquée geint dans la poussière,
Tandis que la seconde vaincue répond en écho,
Une poupée roule s'immobilisant à terre
Au pied d'une fillette qui la reconnaît illico,

Miléna ! Malheureuse adorée de mon enfance
Confidente bien-aimée loyale et modeste
Double du moi profond , mon unique préférence
Je veux te sauver de cet abîme funeste …... 

Ainsi, dans le vacarme, le néant de la poussière
l'on vit s'écrouler des géants par trop fatigués,
Abysses du déchirement sous les paupières
D'une population fière et digne d'espérer.






J'ai assisté à ce genre d'évènement troublant, compatissante avec les anciens occupants dont l'attitude était vibrante d'émotion et portée vers un espoir de renouveau étonnant !

Ecrit par Arcane
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net