Aiaié






Aiaié

- A Homère -




Avec l’ange de la mort
Perché là, sur mon épaule,
Je viens vous parler d’Éole
Et d’une île où le vent fort

Brasse l’air dans les feuillages ;
Ils y vivent ! Tous les âges,
Les visages chaque jour,
Comme aux vieilles cités d’Our,
Apparaissent aux fenêtres
- Brièvement - mais, que d’êtres !

Caché, lointain, vieux, perdu,
Pas pointé d’aucune carte,
Investi par une Parthe,
Cet étranger nous est dû !

Du lieu, Circé, qui l’habite,
Change en pourceau la visite,
Du téméraire impétrant !
Dans la rade, qu’en entrant,
Le navigateur déflore
De ses lys d’eau qui la laure…







Ecrit par Salus
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