Souffrance




La souffrance et moi ne formons qu’un ensemble




Comme mon ombre elle me suit
Elle est née à l’aurore de ma vie.
Sans fin, elle est là, inlassable
Cruelle, tenace et insatiable.
Sans effroi, me rappelle que pour moi
Il n’y aura jamais plus de joie.
Par elle, je porte le linceul de ma vie,
Sereine et forte au seuil de l’abîme
Je guette encor’ les fleurs de la VIE.

Tristesse, et joies, tour à tour sans fin,
Si cesse le soir, l’amour du matin,
Reste l’espoir d’un jour sans chagrin.
Veille ma foi, mon atout divin
Où s’abreuve mon amour pour toi.
De mon cœur toujours aussi serein
Jaillit le bonheur de n’être qu’à toi
Parce que je t’aime, toi et non moi
Pour ce tout que tu fus, que tu es ;
Qu’importe,
Si la lutte du doute et de l’espoir
Finit par me tuer.

1979

Polymnie 2, ce 10 avril 2015

C'est loin ce vécu, mais je l'ai vécu grâce à mes larmes versées solitaire sur papier, sans savoir ce que c'était de poétiser.
Chaque soir j'écrivais après la journée passée au bureau , et le résultat du soir faisant mine de ne rien savoir j'écrivais son ressenti. Galopaient les mots du silence que je comprends très bien qui me minent laissant un message à celui qui n'a rien vu, ni lu de mon tourment essayant de sauver l'unique à sauver!




Ecrit par Polymnie2
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