De tous ces temps d’automne

De tous ces temps d’automne en ton île adorée
Je garde la langueur du soleil sur la plage
Les parfums délirants de ce maquis sauvage
Où l’amour de ce temps aimait nous égarer

Et nos baisers salés et nos mains impatientes
Et nos souffles mêlés, nos sueurs mélangées
Conduisaient le désir sous la myrte
odorante
Où l’amour impatient nous avait allongés .

Mais ce temps disparu brûle dans ma mémoire
Et la flamme perdure, au-delà des années
Victorieux est l’amour sur la mort,
et la Moire
File en vain dans le noir son voile suranné...



Ecrit par Marcek
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