Enlumineur de Judith...

A force de mettre de l’or
Dans tous les sujets de ses toiles,
C’est un peu en technicolor,
Qu’il nous a montré ses étoiles ;

Décorateur si facétieux,
Qu’il ose peindre des gorgones
Dans quelque acte irrévérencieux,
Sans que cela vraiment dissone,

Faisant même de la philo,
Un bel oiseau à corps de chat,
Qui à la couleur d’un halo,
Mérita bien qu’on se fâcha,

Tant en ces temps trop pudibonds,
On voyait du libertinage,
Presque chez tous les vagabonds,
Qui aimaient bien, trop les voyages.

Alors quand à voir l’autre science,
En une femme offrir son corps,
Tous les docteurs, d’intolérance,
N’apprécièrent pas le décor.

Adorant la femme fatale,
En un baiser, abandonné,
Il a là peint une fractale,
Qui ne peut que nous étonner,

Et d’une fresque à la musique,
Où l’art se voulait sécession
C’est bien le génie poétique,
Qui apporta la transgression,

Car il ouvrait partout la voie,
A un nouvel hymne à la joie …

Mai 2015


Hommage à Gustav Klimt

Ecrit par Moietmoi
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