Mince, alors !

Il faut étriller les faquins
Les grossiers, les fats, les superbes
Qui s’enorgueillissent d’un verbe
Aussi bouffon qu’un Arlequin

Il faut étrangler les canailles
Qui pervers, lancent à la baille
Les vers des pauvres débutants
De leur orgueil les écrasant

Faisons fi de ces pète-secs
Et sachons leur clouer le bec
Mince alors! Que chacun s’exprime
Avec notre indulgence en prime !

Des vers triés sur le volet
Des vers chantournés et chiadés
Ont sans doute beaucoup de charme
Mais qu’ici chacun ne s’alarme

On accepte aussi les brouillons
Les pauvres vers de mirliton
Les balbutiements poétiques
C’est aussi notre politique ...

Si nous saluons le talent
Et le louons évidemment
Qu’on ne laisse pas à la porte
Les mendiants d’amour en cohorte




Ecrit par Marcek
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