Lorsque la fée est magnifique

D'où venez-vous poète ainsi troubler l'émoi
N'avez-vous pas perçu ce beau ciel sur la mer ?
Les eaux sous sa beauté nous offrent un concert,
Qu'il me plait d'écouter sous la voûte du Roi.

Et vous très cher Aède sans le moindre bruit,
Sauf celui du calame crissant le papier,
Et c'est justement lui, ce crissement léger,
Qui m'a sorti du rêve accompagnant ma nuit.

Savoir s'agenouiller son savoir sous silence,
Sans se substituer sorci/ère sophiste,
Apprécier l'agréable amante à l'audience,
Ayant l'âme attirée à l’abîme altruiste.

Alors apprécions avec arme abolie,
L'arrêt d'aspiration aussitôt accomplie,
Surtout cette sanguine souvent ciselée,
Sans savoir surseoir sa série scribouillée.

Moralité :
Lorsque la fée est magnifique,
Mieux vaut taire tout onirique !




Ecrit par Sandipoete
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