Fées

Vous fûtes fée quand dans vos yeux
Une lumière cristalline
Innocente brillait de feux
Inextinguibles et maligne

Fièvre qui de l’inconscient
S’empare et lors nous transporte
Dans des éthers insouciants
D’un paradis ouvrant la porte

Oh ! insondables illusions
Tenace perfide mystique
Mais n’y résista la fusion
D’un autre regard magique

Baguette qui me fit roi
Dans un lac profond me mène
Celui de vos doux émois
Mais la réalité à la traine

Et soumise revient
N’est-ce pas ainsi mieux.




Ecrit par Saintes
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