Le pervers du metro

Une main sur l’épaule,
des bras à ma taille.
au risque de faire de la taule,
je lui arracherais bien les entrailles.

mes amis me retiennent,
ils hurlent.
il n'y a pas de chérie qui tienne.
la violence me brule.

qui est-il pour me toucher ?
ce pervers, ce douchbag!
lui c'est sur il va gouter !
à la chaleur de mes bagues!

mes amis veulent me stopper!
ils tirent mes vêtements.
l'autre est tétanisé,
supplie lâchement.

ma prise est ferme,
je ne lâcherais pas.
mes cris sont ternes,
mon visage froid.

je ressemble à une furie.
mes amis s’écrient
je l'ai aligné ce salop.
qui m'a touché dans le métro.

mon poignet est brisé
mais mon honneur est sauf.
même si je suis blessée
je le suis moins que ce gros beauf.


petit accroc dans le métro.

Ecrit par La veuve noire
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